En 1909, la Ville de Toulon dotait ses habitants d’un carnet de vaccination. Ce jeudi 11 décembre, Josée Massi, maire de Toulon a signé, avec Simon Babre, préfet du Var et Sébastien Monié, directeur départemental de l’Agence régionale de Santé (ARS), un contrat local de santé (CLS) qui va bien plus loin que la simple immunisation. Travaillé en 11 mois seulement – « un délai record » selon Sébastien Monié – et d’une durée de 5 ans, il fédère une quarantaine de partenaires institutionnels et associatifs autour de 5 axes majeurs : santé environnementale et cadre de vie, prévention et éducation pour la santé, santé des populations vulnérables, santé mentale, ainsi qu’un axe transversal reposant sur la communication et la coordination.
Pour établir ce CLS, un diagnostic a été réalisé entre février et mai 2025 avec le Comité départemental d’éducation pour la santé du Var (CODES 83) et le soutien de l’Agence régionale de santé, visant à établir un état des lieux de la situation de la commune en matière de santé. Il est le résultat d’une synthèse de données statistiques, d’entretiens avec des habitants et des professionnels. L’idée de la rédaction d’un tel contrat a germé il y a tout juste un an, en décembre 2024, la Ville de Toulon a souhaité s’associer avec l’Agence régionale de santé par la signature d’un contrat local de santé permettant de valoriser les actions existantes, qu’elles soient portées par la commune ou par les organisations locales ; et valoriser les actions nouvelles.
Jeudi 11 décembre 2025 : Josée Massi, maire de Toulon, Sébastien Monié, directeur départemental de l’Agence régionale de Santé (ARS) PACA et Simon Babre, préfet du Var, ont signé le contrat local de santé (CLS) porté par la commune et ses partenaires. D’une durée de 5 ans et établi autour d’un diagnostic, le CLS a pour objectif de renforcer l’action municipale en matière de santé publique et la faire connaître à l’ensemble des Toulonnais.
Ne laisser personne de côté
Outil stratégique et opérationnel, le CLS a pour mission de réduire les inégalités sociales et territoriales. « Aujourd’hui, on parle d’accès à la santé, a souligné Simon Babre. C’est un droit qui doit être sans cesse satisfait et garanti. Il est un élément de l’égalité républicaine qui est marqué sur le fronton de cette mairie ». C’est en fédérant les différents acteurs, en coordonnant leurs actions, en prenant la personne dans son entièreté que la commune ambitionne de récupérer tous ceux qui actuellement passent sous les radars de la santé, qui est « un droit fondamental. Elle ne se limite pas aux soins médicaux : elle englobe le logement, l’environnement, l’éducation, l’insertion, la solidarité. Notre responsabilité, en tant que collectivité, c’est de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté », a poursuivi Josée Massi.
Les premières actions vont se mettre en place très rapidement. Elles vont porter sur la prévention, avec le renforcement d’opérations et manifestations déjà soutenues ou organisées par la Ville de Toulon telles qu’Octobre Rose, le Village du souffle, « le Bus objectif santé ». Destiné aux élèves des écoles élémentaires, cette action vise à les sensibiliser sur la nutrition et sur les bienfaits de l’activité physique.
Sur le mental aussi. En effet, ce CLS comporte un volet sur la santé mentale, grande cause nationale 2025, reconduite en 2026.
« Ce contrat est la promesse d’une action coordonnée, durable et inclusive, au service de tous les Toulonnais », a conclu Josée Massi.