Parce que manger équilibré ne doit pas être un privilège mais un droit, le Centre communal d’action social (CCAS) de Toulon a lancé, il y a 2 ans, l’opération « Mieux manger pour tous ». Son objectif ? Permettre à des foyers en difficulté d’accéder à des denrées écoresponsables et de qualité tout en les sensibilisant aux bienfaits de cette alimentation sur la santé. En ce début du mois d’octobre, l’établissement social a dressé un bilan de ces 24 mois d’un soutien à la croisée des chemins entre le soutien financier, le lien social et l’accompagnement pédagogique.
Entre 2024 et 2025, 124 foyers toulonnais ont bénéficié de 6 600 chèques (74 500€) verts leur permettant de faire leurs courses auprès de commerçants et de producteurs locaux, partenaires de cette initiative. Les familles ont été invitées à participer à des ateliers de cuisine pour tester de nouvelles recettes anti gaspillage, avec des ingrédients méconnus ou à des dénicher des produits avec le meilleur rapport qualité / prix. Enfin, chacune d’entre elles a reçu le « Guide du mieux manger pour tous » pour leur permettre de transformer les bons gestes appris en réflexes.
Lancée en 2024 par le Centre communal d’action sociale (CCAS), l’opération « Mieux manger pour tous » a permis d’accompagner, via des chèques verts et de nombreux ateliers culinaires quelque 124 familles toulonnaises. Grâce à cette action, les bénéficiaires ont acquis les bons réflexes en matière d’équilibre alimentaire.

Des habitudes alimentaires durables créées
En deux années, les bénéficiaires ont notablement fait évoluer leur comportement : tous avouent avoir découvert certains fruits, légumes ou céréales et les avoir intégrés dans leur quotidien. En 2025, l’expérience « Mieux manger pour tous » s’est enrichie de visites de potagers et de rencontres avec des producteurs afin de favoriser les circuits courts.
Les familles participantes ont toutes été orientées par les services sociaux du Département. Elles ont reçu, tous les mois, des chèques verts, dont le montant était adapté à la composition du foyer. En parallèle, une action a été mise en place pour les seniors en les incitant à partager un repas dans l’un des restaurant des trois résidences autonomie. Au-delà des produits frais et de saison, au-delà des apports nutritionnels journaliers, ces repas sont un rendez-vous convivial autour de l’échange et du partage. Une autre façon de créer du lien social entre aînés. Les retours sont positifs et le nombre de réservations sur les 12 derniers mois parle de lui-même : 200 déjeuners au Porphyre, 300 à la Ressence et 2 000 au Port-Marchand. Les convives peuvent prolonger le temps de la pause méridienne en participant aux différents ateliers seniors ou animations proposés dans ces trois résidences autonomie avec un double objectif : prévenir la perte d’autonomie et stimuler le bien-être des anciens.
Créé en 1986, le CCAS a vu son champ d’action s’élargir au fil des années. Aujourd’hui, il joue un rôle à part entière dans l’action sociale et médico-sociale en accompagnant les publics en situation de précarité et de handicap. Cette vocation d’accompagnateur s’est renforcée avec la création d’un guichet unique : le centre local d’information et de coordination (CLIC), véritable lieu d’informations qui gère le registre nominatif des personnes vulnérables. L’inscription se fait sur la base du volontariat : elle est immédiate dès lors que ces dernières en manifestent le souhait, soit personnellement, soit par l’intermédiaire d’un tiers (famille, amis, médecins, auxiliaires de santé, etc.). Le public inscrit est contacté, notamment lors des alertes canicule ou météo.