Animaux et lutte antivectorielle (moustique tigre, chenille processionnaire, tique, grippe aviaire)
Le moustique tigre ou Aédès Albopictus
Comment lutter contre le moustique et se protéger des maladies ?
Des gestes simples, faciles à mettre en œuvre PAR CHACUN dans son environnement, permettent d’empêcher l'installation et la prolifération de ce moustique.
Tous les moustiques ont besoin d'eau pour se reproduire. Chaque femelle du "moustique tigre" peut pondre 200 œufs qui se transforment en larves puis en moustiques au bout de quelques jours.
Agir pour supprimer les points d'eau stagnante autour de son domicile, dans son jardin et sur sa terrasse, permet d’éliminer les lieux de ponte éventuels et les gîtes larvaires :
- Enlever tous les objets abandonnés qui pourraient servir de récipient d'eau ;
- Vider une fois par semaine les soucoupes, vases, seaux … ;
- Remplir les soucoupes des pots de fleurs avec du sable ;
- Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières…) ;
- Entretenir le jardin : élaguer, débroussailler, tailler, ramasser les fruits tombés et les déchets végétaux, réduire les collections d'eau stagnante ;
Couvrir toutes les réserves d'eau ;
- Plaquette institutionnelle : Ne laissons pas les moustiques s'installer !
- Check List des bons gestes à adopter
- Le moustique Tigre | Agence régionale de santé PACA
Le Service Communal Hygiène et Santé peut programmer et effectuer une visite chez les particuliers incommodés par les moustiques pour les accompagner dans le diagnostic et la mise en œuvre des bons gestes à leur domicile (demande à effectuer auprès du SCHS au 04 94 36 31 66 ou par courriel au schs@mairie-toulon.fr). Lors de cette visite, l'agent recense les causes probables de production de moustiques, notamment les points d'eau stagnante proches du domicile des plaignants, et donne les conseils nécessaires pour éviter la prolifération des moustiques.
- Il distribuera une plaquette institutionnelle : Ne laissons pas les moustiques s'installer !
Les maladies à transmission vectorielles :
Un moustique tigre qui pique une personne contaminée par certaines maladies à virus, ou arbovirose, peut transmettre la maladie en piquant d’autres personnes. Il devient alors le vecteur de ces maladies :
Le chikungunya
“Le virus Chikungunya (qui signifie en swahili “marcher courbé”, en raison des fortes douleurs articulaires qu’il provoque) est un arbovirus transmis par un moustique du genre Aedes. Il circule surtout en Afrique de l’Est, en Asie du Sud-est et dans le sous-continent indien. Environ 4 à 7 jours après la piqûre infectante de moustique, une fièvre élevée apparaît brutalement. S’y associent alors typiquement d’importantes douleurs articulaires et musculaires touchant les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges), des œdèmes, des céphalées et, parfois, une éruption cutanée. Des hémorragies bénignes à type d’épistaxis et de gingivorragies peuvent survenir, surtout chez les enfants”.
Sources : Institut de veille sanitaire.
La Dengue
“La dengue est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Aedes (Aedes aegypti dans la Caraïbe). On distingue quatre sérotypes différents du virus de la dengue (DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4). L'absence d'immunité croisée entre les sérotypes, permet des infections successives chez un même individu. L'être humain représente à la fois le principal réservoir naturel pour les virus de la dengue et le disséminateur de la maladie. La maladie se traduit par une forte fièvre accompagnée de maux de tête, de courbatures et d’asthénie qui peut durer plusieurs semaines. Elle survient 2 à 7 jours après avoir été piqué par un moustique infecté. La dengue est une maladie pour laquelle il n’existe ni traitement préventif, ni traitement spécifique, ni vaccin. La guérison s'accompagne d'une convalescence d'une quinzaine de jours. C’est une maladie qui, dans la majorité des cas, ne présente pas de complications”.
Sources : Institut de veille sanitaire.
Le Zika
Le virus Zika est un flavivirus transmis par piqûre de moustiques du genre Aedes dont Aedes aegypti et Aedes albopictus
Dans une très grande majorité des cas, la maladie provoque peu de symptômes ou même l’absence de symptôme. L’évolution est le plus souvent rapidement favorable avec une guérison spontanée en 2 à 7 jours.
Lorsque des symptômes apparaissent, ils sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures) avec des éruptions cutanées et se manifestent dans les 3 à 12 jours qui suivent la piqûre par le moustique.
Le Zika peut également se manifester par une conjonctivite ou par une douleur derrière les yeux, ainsi que par un œdème des mains et/ou des pieds. La fièvre apparaît peu élevée et transitoire.
Source : Ministère de la Santé
- Les maladies à transmission vectorielles | Agence régionale de santé PACA
- Zika : dossier thématique de l'organisation mondiale de la santé
Ces sites officiels vous donneront des informations :
- Site de l'ARS PACA (Agence Régionale de Santé)
- Les traitements insecticides et leur impact sanitaire et environnemental : les points clés à retenir
- Foire aux questions : https://www.paca.ars.sante.fr/foires-aux-questions-pour-les-riverains-et-les-collectivites
- Site de l'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé
- Site de l'EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication)
La chenille processionnaire
Les Processionnaires du pin et les Processionnaires du chêne sont des insectes (papillons) qui, au stade chenille, sont recouverts de poils urticants.
Ces poils, que l’on retrouve sur les chenilles à certains stades de leur développement, dans les cocons, dans les nids et dans les sites d’enfouissement sont dangereux pour l’Homme et les animaux domestiques.
Ils peuvent être à l’origine de :
- IRRITATIONS DES VOIES RESPIRATOIRES
- ÉRUPTIONS AVEC DÉMANGEAISONS
- CONJONCTIVITES
- INFLAMMATION DES MUQUEUSES (Langue animaux)
Les chenilles processionnaires sont reconnaissables à leurs nids de soie blanche bien visibles sur les pins où elles passent l’hiver à l’issue duquel elles forment des processions avant de s’enterrer pour effectuer leur métamorphose.
Les risques sont les plus importants principalement de janvier à avril pour la Processionnaire du pin et d’avril à juillet pour la Processionnaire du chêne (selon les conditions météorologiques).
Pour se protéger
- N’approchez pas et ne touchez pas les chenilles, leur nid ou les arbres porteurs de nid et gardez les enfants éloignés.
- A proximité d’arbres infestés, évitez de faire sécher le linge et lavez les fruits et légumes cueillis.
- Évitez les zones à risque durant la période de présence des chenilles.
- En balade dans une forêt de pins (de janvier à mai) ou de chênes (d’avril à juillet) :
- Portez des vêtements longs,
- Évitez de vous frotter les yeux et lavez-vous les mains au retour de promenade.
- Soyez vigilant avec vos animaux domestiques.
Comment réagir en cas d’exposition
En cas de signes d’urgence vitale (détresse respiratoire, réaction allergique grave…) : appelez le 15 ou le 112.
En cas d’autres symptômes (rougeur, démangeaisons…) : appelez un centre antipoison ou consultez un médecin.
- En cas de suspicion d’exposition : prenez une douche et changez de vêtements.
- Si vos animaux sont touchés, consultez un vétérinaire ou appelez un centre antipoison vétérinaire.
Afin de renforcer la coordination des actions de prévention et de lutte contre les chenilles processionnaires, un Observatoire a été mis en place depuis juin 2021 par le ministère chargé de la Santé en partenariat avec les ministères chargés de l’agriculture et de l’écologie et le ministère de l’Intérieur. Source du Ministère de la Santé et de la Prévention
Le pilotage et l’animation de l’Observatoire sont assurés par FREDON France.
En savoir plus
- Consulter le site de FREDON France
Bons gestes et recommandations :
La tique
Qu'est-ce que la maladie de Lyme ?
La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est transmise lors d’une piqûre de tique infectée par une bactérie de la famille des spirochètes. Toutes les tiques ne sont pas infectées et l’infection est souvent sans symptôme. Cependant elle peut provoquer une maladie parfois invalidante (douleurs articulaires durables, paralysie partielle des membres … ).
La maladie de Lyme n’est pas contagieuse. La transmission de la maladie de Lyme à l’homme se fait uniquement par piqûre de tique. Les contaminations humaines sont plus fréquentes à la période d’activité maximale des tiques, en France entre le début du printemps et la fin de l’automne.
Symptômes
Dans les 30 jours après la piqûre, la maladie de Lyme peut apparaître d’abord sous la forme d’une plaque rouge et ronde qui s’étend en cercle (érythème migrant) à partir de la zone de piqûre puis disparaît en quelques semaines à quelques mois.
L’évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement. En l’absence de traitement, l’évolution vers la phase secondaire n’est pas systématique, mais aggrave le pronostic.
Si la personne ne reçoit pas de traitement antibiotique, des signes neurologiques ou des atteintes des articulations ou plus rarement d’autres organes peuvent apparaître quelques semaines ou quelques mois après la piqûre.
Des mois à des années après l’infection peuvent apparaître des manifestations tertiaires, de type articulaire, cutané, neurologique, musculaire, ou cardiaque.
Traitements
Pas de traitement systématique devant une piqûre.
Cependant, la simple observation clinique d’un érythème migrant justifie un traitement antibiotique sans autre investigation complémentaire.
Se protéger
• Avant une activité en nature :
Je couvre mes bras et mes jambes avec des vêtements longs
• Après une activité en nature :
J’inspecte soigneusement mon corps
• Après avoir été piqué par une tique :
Je surveille la zone piquée pendant un mois. Si une plaque rouge et ronde s’étend en cercle à partir de la zone de piqûre, je dois consulter un médecin rapidement.
Conseils de prudence
- Adoptons les bons gestes pour se protéger des tiques
- Les Tiques et la maladie de Lyme source ARS PACA
- La Maladie de Lyme
- Soyez vigilant avec vos animaux domestiques.
La grippe aviaire
Renforcement des mesures de biosécurité pour lutter contre l'influenza aviaire
Pour connaître le niveau de risque épizootique et les dispositifs associés consulter
Recensement des oiseaux détenus par toute personne physique ou morale :
- Vos oiseaux sont détenus en permanence à l'intérieur du domicile ou du bureau : pas de recensement
- Détention de canards, poules, pigeons, oies etc... en extérieur : recensement obligatoire
Mesures à mettre en place devant la recrudescence de cas d’influenza aviaire en Europe et en France pour les détenteurs de volailles ou autres oiseaux captifs destinés à une utilisation non commerciale :
- Confiner vos volailles ou mettre en place des filets de protection sur votre basse-cour,
- Exercer une surveillance quotidienne de vos animaux.
Par ailleurs, rappel des mesures à mettre en place en tout temps :
- Protéger votre stock d'aliments contre des oiseaux sauvages, ainsi que l'accès à l'approvisionnement en aliments et en eau de boisson de vos volailles,
- Eviter tout contact direct entre les volailles de votre basse-cour et des oiseaux sauvages ou d'autres volailles d'un élevage professionnel,
- Réaliser un nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé pour votre basse-cour et ne jamais utiliser d’eaux de surface : eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée... pour le nettoyage de votre élevage.
Comprendre les mesures sanitaires mises en place :
La Lutte contre la prolifération des pigeons et des rats
Les pigeons
Les pigeons sont très bien adaptés à la vie citadine. Ils trouvent refuge dans nos villes pour des raisons de sécurité et de stratégie alimentaire. Ils se regroupent sur les corniches d'immeubles, les toitures, pénètrent dans les combles non fermées, sous les préaux. Leur prolifération constante engendre des nuisances sanitaires, mais également la dégradation des bâtiments due à l'acidité des fientes.
L'interdiction de nourrissage
Le Règlement Sanitaire Départemental du Var (articles 26 et 120) interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture, pour y attirer les animaux errants, sauvages tels, notamment les chats ou les pigeons, ceci en tous lieux publics et privés (voies privées, cours, ou autres parties d'immeuble)
Cette interdiction a pour but d'éviter les risques d'insalubrité ou de gêne pour le voisinage et d'attirer les rongeurs, de prévenir la transmission de maladies entre animaux sauvages et animaux domestiques ou de compagnie, ou entre animaux et humains.
L'Obligation des propriétaires
Le Règlement Sanitaire Départemental du Var (article 40) oblige de grillager toutes ouvertures pour empêcher l'entrée des pigeons dans les bâtiments.
Les actions de la mairie pour la gestion des pigeons en ville
- Le Pigeonnier
La ville de Toulon a installé un pigeonnier au square Kennedy afin de maîtriser les naissances par stérilisation des œufs. Les pigeons nichent à l'intérieur, ils sont nourris et abreuvés. Le pigeonnier permet aussi un suivi sanitaire des pensionnaires.
- L'information et la règlementation
Le SCHS assure le rappel à la règlementation aux personnes qui nourrissent les oiseaux.
Des affiches sont apposées dans les lieux publics pour informer sur l'interdiction de nourrissage.
Le SCHS sensibilise aussi sur les effets préjudiciables du nourrissage avec la diffusion et mise à disposition d’une plaquette.
En savoir plus
Dépliant de la Ville de Toulon
La LPO rappelle les effets néfastes du nourrissage, pour les pigeons : Communiqué de la LPO sur le nourrissage
Les rongeurs
La Municipalité met tout en œuvre, au quotidien, pour lutter contre la prolifération des rongeurs nuisibles, avec:
- Des opérations de dératisation nocturne du domaine public programmées et réalisées préventivement plusieurs fois par an dans le centre ancien et dans la haute ville ;
- Des interventions ponctuelles de dératisation sur signalement, tout au long de l’année.
Pour rappel, il appartient à chacun, conformément au Règlement Sanitaire Départemental du Var, de prendre toutes les mesures préventives de lutte contre la prolifération les rongeurs et de traitement en cas d’infestation dans les domaines privés : logement, immeubles, maisons, terrains,...