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La Ville s’engage pour le don d’organes

Actualité
Publié le 20 octobre 2025

Parce que le don d’organes est un don pour la vie, Josée Massi, maire de Toulon a signé en ce vendredi 17 octobre, Journée mondiale du don d’organes, une charte pour promouvoir ce geste altruiste. Pour cette signature, la première magistrate était entourée des différentes associations qui œuvrent en faveur de ces dons dont France ADOT, avec laquelle elle a planté un olivier symbole de l’engagement de la commune et lieu de recueillement pour les familles et proches des donneurs. En devenant ville ambassadrice, Toulon s’engage à développer une véritable culture du don sur son territoire.

Élus, associations, greffés et donneurs posent autour de l'olivier, symbole de l'engagement de la Ville en faveur de ce geste altruiste

Il est un acte de transmission. Simple et symbolique. Un message poignant : celui que la vie peut continuer même après la mort. Que ce départ n’est pas forcément vain. Qu’il peut sauver une ou plusieurs existences. « Le don d’organe est le plus beau témoignage d’humanité », a souligné Josée Massi, maire de Toulon lors de la signature de la charte qui fait de Toulon une ville ambassadrice du don d’organes. C’est ce vendredi 17 octobre, que la première magistrate a signé ce document en présence des différentes structures qui œuvrent en faveur de ce geste altruiste. La date choisie était loin d’être anodine : il s’agissait de la Journée mondiale du don d’organes, une journée pour sensibiliser, réfléchir et informer.
Peu avant d’apposer son paraphe sur la charte, l’édile avait planté, square Kennedy, avec Marie-Magdeleine Georges, représentante de l’association France ADOT (association pour le don d’organes et de tissus humains), un « arbre qui traduit l’espérance qui renait au printemps. C’est un appel à la vie et à la générosité », a poursuivi Josée Massi. Certes, l’olivier choisi ne perdra pas ses feuilles cet hiver mais il « représente la force. Sa beauté réside tout autant dans ces cicatrices que dans ses feuilles, a continué Marie-Magdeleine Georges. La plaque rappellera aux passants que des inconnus ont donné des organes ou des tissus pour sauver des vies ».

Promouvoir ce mouvement solidaire

Toulon s’est donné pour mission de promouvoir ce mouvement solidaire qui permet de sauver des milliers de vie chaque année. Cette promotion passera par deux axes : le développement d’une véritable culture du don sur le territoire communal, la sensibilisation des Toulonnais à cette cause et la valorisation du ruban vert qui caractérise le don d’organes.
La culture du don passe par la parole : c’est en parlant, en levant les tabous sur le don d’organe et c’est en banalisant le geste que le taux d’opposition baissera. Des études récentes indiquent que si 80% des Français sont favorables au don d’organes, 53% n’en ont pas discuté avec leurs proches. De ce fait, le taux d’opposition est de 36% alors qu’avec les différentes législations, il devrait avoisiner les 20 %.
Chaque jour, 2 à 3 personnes décèdent faute de don. Depuis la loi du 22 décembre 1976, toute personne est présumée être un donneur, sauf en cas de refus exprimé de son vivant. Ce principe a été réaffirmé par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016. Ce texte éclaircit le rôle des proches et précise les modalités pour refuser le don d’organes, à savoir une inscription au registre national des refus qui est géré par l’Agence de la biomédecine.

29 000 Français en attente d’une greffe

Pour accompagner dans sa nouvelle vie cet olivier, les pelletées de terre ont été déposées par des élus du conseil municipal, les représentants des associations, des greffés et des donneurs. Il est possible de donner un organe ou des tissus après sa mort ou de son vivant. Sont définis comme organes : le cœur, les poumons, les reins, le foie, le pancréas ou les intestins ; et sont considérés comme tissus : la peau, les os, les cornées, les valves cardiaques et la moelle osseuse. Le don est strictement anonyme afin de permettre aux receveurs potentiels une égale attribution des greffons. Lorsqu’un organe est disponible, il est attribué selon des règles strictes dont l’Agence de la biomédecine est garante.
En 2024, 6 034 greffes ont été réalisées et 29 000 Français sont en attente d’un greffon.