La lutte contre le harcèlement scolaire est l’affaire de tous : des familles, des enseignants mais aussi des personnels et éducateurs municipaux qui interviennent dans les écoles maternelles et primaires. La Ville de Toulon avait déjà mis en place dans ses groupes scolaires des bancs de l’amitié, « lieu de refuge pour les enfants, souligne Josée Massi, maire de Toulon. Les agents de la police municipale interviennent tout au long de l’année dans les classes. En 2024, ils ont rencontré près de 6 000 enfants ». Pour aller plus loin dans le combat contre ce « fléau qui blesse », la première magistrate a signé avec l’académie de Nice représentée par Natacha Chicot, rectrice, deux conventions.
La première porte sur le renforcement de la formation des agents municipaux travaillant au contact des enfants pour qu’ils acquièrent les bons réflexes afin de détecter puis d’intervenir en initiant une culture commune. Cette formation sera identique pour tous car seuls les enseignants disposent aujourd’hui d’outils pour lutter contre le harcèlement. La seconde concerne la politique disciplinaire, « l’autorité morale du maire doit nous aider, précise Natacha Chicot. Notre volonté est d’envisager des sanctions disciplinaires alternatives et plus porteuses de sens ». La volonté affichée étant de réhabiliter l’élève tout en le responsabilisant.