L’apiculture "urbaine et citoyenne" est aujourd'hui considérée comme une solution permettant de lutter contre le phénomène d’effondrement des colonies d’abeilles domestiques. Ces insectes jouent un rôle majeur dans la pollinisation de nombreuses espèces végétales, dont certaines sont exploitées en agriculture. 

En 2017, la ville de Toulon a ainsi autorisé une apicultrice locale à installer,  pour trois années successives une vingtaine de ruches sur deux sites municipaux situés pour l'un aux  serres municipales  à la Garde et pour l'autre sur le bas Faron.

Outre l’intérêt écologique de cette initiative, la convention passée entre la collectivité et l’exploitante prévoit des animations d’initiation apicole et pédagogiques dans les écoles. Le miel ainsi produit est consommé localement.

Le but de cette démarche n'est pas de produire en masse, comme le ferait un agriculteur-apiculteur avec un besoin de rendements. L'apiculture citadine, « c'est l'idée de revenir au petit paysan, travailler en local avec des micros-ruches et dans un circuit court ».

Cette expérience s’avérant concluante, d’autres projets similaires sont à l’étude.

Nouveau : l’aéroport de Toulon/Hyères accueille des ruches

Une charte du programme Abeille sentinelle de l’environnement a été signée en 2018 et un enclos fleuri de 100 m²  avec plusieurs milliers d’abeilles vient d’être installé dans la pinède avoisinante. Avec les îles d’or et le Parc National de Port-Cros, juste en face, les butineuses auront peu de chemin à faire pour récolter le pollen ! Lancé par l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), ce programme a pour objectif de préserver la biodiversité en luttant contre la disparition massive des abeilles et insectes pollinisateurs, essentiels pour la flore, l’agriculture et l’alimentation. D’autres initiatives du même ordre ont vu le jour dans le Var : sur le plateau de Signes et au pied de l’incinérateur des déchets ménagers du Sittomat à Toulon.