Le parc de la Loubière, qui a ouvert ses portes dans la soirée du 14 septembre, vient s’ajouter aux 516 hectares verts de Toulon, dont 140 aménagés en zone urbaine. Le public s’est immédiatement approprié cet écrin de verdure dont la conception et le fonctionnement constituent un exemple de développement durable.

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Toulon ville verte

  • 85 parcs, jardins et squares
  • 15 000 arbres
  • 516 hectares d’espaces verts communaux dont 140 hectares aménagés en zone urbaine
  • 1 100 hectares de forêt communale au Faron
  • Toulon classée en 2019 « ville la plus verte de France » et reconnue « Territoire engagé pour la nature » par l’Agence Française pour la Biodiversité en 2019
  • Création de plus de 100 000 m² de nouveaux espaces verts et plantation de plus de 3000 arbres ces dernières années
  • Agrandissement de 5 000 m² du jardin Alexandre 1er 
  • Création des jardins publics de la Tour Royale, du Port marchand et de la Mélodie des Cygnes à la Rode
  • Aménagement paysager des 3,5 km de la « Promenade verte des Poudrières »
  • Prolongement prévu de 13 000 m² du parc des Lices

L’ancienne usine à gaz de Toulon

Un peu d’histoire : c’est en 1799 que l’ingénieur français Philippe Lebon invente le gaz d’éclairage par distillation du charbon. 20 ans plus tard, Paris l’adopte pour se parer du nom de « Ville Lumière ».
A Toulon aussi, l’éclairage bouleverse le rapport à la ville : théâtre, commerce, vie nocturne… C’est à partir de 1937 que l’éclairage des rues par becs de gaz fit se dresser, sur le terrain de la Loubière, une manufacture de gaz de ville. De hautes cheminées, d’innombrables tuyaux, des gazomètres et d’énormes tas de charbon forment durant plus d’un siècle le paysage quotidien d’une multitude d’ouvriers travaillant jour et nuit dans des conditions de grande pénibilité.
Le triomphe de l’électricité pour l’éclairage et surtout le passage du gaz manufacturé au gaz naturel, acheminé au cœur des villes par des canalisations sous pression, signent l’arrêt de ces grandes installations.
Bien que l’usine à gaz de Toulon cessât son activité en 1965 et fût démantelée quelques années plus tard, des hommes et des femmes ont continué, sur le site de la Loubière, la distribution du gaz œuvrant ainsi au service public de l’énergie. Au sein d’Électricité et de Gaz de France, entreprises nationales créées en 1946 à la Libération pour reconstruire les infrastructures détruites par la guerre, puis depuis 2005 dans le cadre de la société GRDF.
 

Après la réhabilitation de la place Émile-Claude, c’est au tour de la place Martin-Bidouré d’avoir fait peau neuve. L’objectif de cette requalification est de redynamiser cet espace de vie en rationnalisant et en revalorisation les différentes zones dédiées au marché, L’activité du marché a été maintenue durant toute la durée du chantier, tout comme celle des commerces qui sont restés ouverts. L’opération, dont le montant est de 1,5 million d’euros, a bénéficié du soutien financier de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. La mise en valeur de ce lieu emblématique de la vie du quartier montre tout l’intérêt que la Ville porte à l’ensemble de ses quartiers.

Vie des quartiers
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Réclamés par les habitants de ce faubourg de Toulon en 1863, le marché voit le jour en 1867, sur ce qui était alors appelé la place de l’Église. Par délibération du conseil municipal, la place prend le nom de Martin-Bidouré, héros de la résistance varoise lors du coup d’État de 1851, le 12 juillet 1904. Puis, au cours de 4 petites années, le cœur du Pont-du-Las a changé 3 fois d’appellation : 18 février 1941, elle reprend son appellation d’origine avant de devenir un an plus tard la place Saint-Joseph. Son nom de place Martin-Bidouré lui sera définitivement restitué le 21 octobre 1944.

Sur les 12 immeubles qui composaient la vétuste cité ouvrière de Montety, il n’en reste qu’un seul, réhabilité dans le respect de son histoire, et qui s’intègre parfaitement au plan de rénovation urbaine du nouveau quartier de Montety. C’est sur la façade de ce bâtiment, témoin d’une époque révolue, que la statue de Notre-Dame de Montety a fait son grand retour ce jeudi, après restauration, en présence de nombreux élus et personnalités

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Le futur quartier de Montety

En phase d’achèvement 

< Un hôtel B & B

< Une résidence service de co-living et de co-working

< Des bureaux de l’Education Nationale

< Un parking de 700 places

< Le siège administratif d’un groupe immobilier

< Requalification des voies de circulation périphériques

En cours de construction (livraison 1er trimestre 2024)

L’Institut de Formation des Professions de Santé, d’une surface de 5 573 m² accueillera à terme près de 2 000 étudiants et professionnels en formation continue et regroupera ainsi les 8 sites actuels de formation dispersés sur le territoire du Var

  •  infirmiers (2 promotions)
  •  aides-soignants (1 promotion)
  •  auxiliaires de puériculture (1 promotion)
  •  psychomotriciens (2 promotions)
  •  ergothérapeutes (2 promotions)
  •  stagiaires de la formation continue et des classes prépa aux concours d’entrée  
  •  manipulateurs en radiologie

L'ancienne cité ouvrière de Montety

C’est Paulin de Montéty, Ingénieur du Génie Maritime, qui fut à l’origine de la création de cette cité ouvrière dans un XIXème siècle marqué par l’industrialisation. Paulin de Montéty, qui faisait partie des conférences de Saint Vincent de Paul, commença par fonder un patronage pour accueillir les enfants d’ouvriers italiens employés à Toulon et entassés dans la vieille ville. Les enfants y étaient nourris, vêtus, recevaient soutien scolaire et instruction religieuse, et apprenaient un métier. C’est autour de ce patronage, puis d’une nouvelle église, inaugurée en 1864, que débuta la construction d’un ensemble de logements sociaux pour les familles d’ouvriers. Il s’agissait de donner des conditions de vie et d’éducation dignes aux ouvriers de l’époque. L’église, qui était à l’origine une chapelle, fut érigée en 1960 en église paroissiale sous le nom de Saint Vincent de Paul. L’état de la Cité Montéty s’était fortement dégradé avec le temps. En 2001, il restait dans la Cité Montéty une vingtaine de familles. La municipalité n’a pas voulu les brusquer par une démarche autoritaire et a attendu 18 ans avant d’engager une procédure d’utilité publique.

 

Plus de 4 millions d’euros ont été investis, en 2022, pour accompagner les jeunes Toulonnais sur le chemin de la réussite scolaire. Un tiers de cette enveloppe financière a été consacré à l’extension et à la rénovation de l’ancienne école relais du Pont-du-Las qui devient l’«école maternelle Pont-du-Las 2 ».

Rentrée scolaire

Ce vendredi 1er septembre était jour de rentrée scolaire pour 13 405 jeunes Toulonnais qui ont donc repris le chemin des 84 écoles que compte la Ville. Plus de 4 millions d’euros ont été investis, en 2022, pour accompagner les jeunes Toulonnais sur le chemin de la réussite scolaire. Une partie de cette enveloppe a permis de financer les travaux de remise en peinture de la façade et des salles de classe de l’école maternelle du Fort-Rouge où le maire est allé saluer les élèves, leurs parents, les enseignants et le personnel communal.

Rentrée scolaire
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2 000 étudiants de l’Institut de Formation Public Varois des Professions de Santé étaient réunis vendredi 22 juillet au Zénith de Toulon pour recevoir leur diplôme d’État. C’était une soirée de grande joie pour ces jeunes, conscients de la responsabilité qui leur incombe et de la noble mission qui leur est confiée.

Six élèves du dispositif ULIS du collège Pierre-Puget ont enregistré 4 livres audio pour les tout-petits de la crèche du quartier. Encadrés par la directrice de la crèche voisine et son équipe, ainsi que par Madame Fenouil professeure de français, les collégiens ont sélectionné 3 livres parmi ceux du secteur Jeunesse de la médiathèque du Pont-du-Las. L’action, qui avait débuté le 7 janvier 2022, a pour but de faire découvrir de nouvelles histoires aux enfants de la crèche tout en faisant progresser les élèves lecteurs.

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L’Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire (ULIS) est un dispositif pour permettre à des jeunes en situation de handicap de suivre une scolarité adaptée en milieu ordinaire. Elle est conduite par une coordinatrice, une enseignante spécialisée qui est garante du projet de chaque élève, et qui coordonne les emplois du temps et les interventions des différents partenaires. Au collège Pierre-Puget, il y a deux dispositifs ULIS TFC (pour Troubles de la Fonction Cognitive). Des élèves qui ont des troubles de la fonction cognitive (TFC) sont des élèves qui ont des difficultés pour mémoriser, organiser les informations, raisonner, se repérer dans le temps et l’espace, communiquer leur pensée, résoudre un problème…. C’est un dispositif enrichissant pour le jeune en situation de handicap qui va être intégré en milieu ordinaire, ce qui favorise son épanouissement psychique, intellectuel et social, mais aussi pour les élèves accueillants qui font l’expérience de l’ouverture à l’autre, du respect des différences, de la coopération et de la solidarité.

Après avoir reçu le 29 janvier dernier le label Cité Éducative, la Ville de Toulon a signé, ce lundi, la convention la liant, pour 3 ans, aux services de l’État. Son objectif : renforcer les différentes actions menées par la commune en faveur de l’enfance en confortant le rôle de l’école, assurant une continuité éducative et en ouvrant le champ des possibles. Les premières actions seront mises en place dès la rentrée scolaire de septembre.

Réussite éducative

En 2019, le Ministère des Sports lançait à Toulon, la Journée nationale de prévention des noyades. 3 ans après, la Ville a consacré une semaine entière à sensibiliser les petits Toulonnais des écoles élémentaires et des centres de loisirs. Du 27 juin au 1er juillet, que ce soit au stade nautique du Port-Marchand ou sur les plages du Mourillon le 29 juin, près de 500 enfants ont appris les gestes qui sauvent. Entre le 1er juin et le 31 août 2021, 1 983 noyades dont 250 mortelles ont été enregistrées en France. Elles sont la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans.

Prévention des noyades
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Un nouveau décret en vigueur depuis le 31 janvier 2022. Après 60 ans de bons et loyaux services revisite la signalétique réglementaire (couleur, forme et dimension des flammes) pour être harmonisée au niveau international. Ce besoin de clarification s’inscrit dans la volonté affichée du ministère des Sports de prévenir les risques de noyades. L’évolution la plus marquante concerne la délimitation de la zone de baignade. Présentes de manière disparate en France, les flammes bleues sont remplacées par des drapeaux (rouge et jaune) indiquant une baigne surveillée pendant l’horaire d’ouverture des postes de secours. Le pavillon à damier blanc et noir marque une zone de pratique aquatique et nautique.

Il aura fallu 3 ans et 122 000 tonnes d’enrochements pour conforter une Grande Jetée déstabilisée par les coups de mer. Plus de 600m ont été « reprofilés » et chargés en rochers de calcaire. Un aménagement et un chantier d’envergure qui ont été menés dans une démarche de durabilité.

Vie portuaire
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En 1689, Vauban pose le principe de protéger la rade de Toulon ouverte sur le large, non pas des assauts de la houle, mais des navires ennemis. Son projet prévoit la construction d’une estacade en bois entre la Tour Royale dite Grosse Tour et le Fort de Balaguier. L’entrée en serait fermée la nuit. Son projet est rejeté, mais il revient sur la table en 1742, suite aux tensions entre la France et l’Angleterre. L’estacade sera finalement réalisée entre 1843 et 1845, mais démolie en 1871 car jugée insuffisante.

Le Ministre de la Marine décide la réalisation d’une jetée en pierre entre le Mourillon et Saint-Mandrier. Elle est destinée à protéger la Petite Rade d’une intrusion et de torpiller les vaisseaux au mouillage. Débutés en 1877, les travaux s’achèvent en 1881. Il aura fallu près de 300 000m3 d’enrochement pour construire la digue, les rochers provenant des falaises de Sainte-Marguerite. Les extrémités sont équipées d’un musoir, d’une plateforme et d’une maison où loge le gardien de phare.

En 1932, la grande jetée est en partie reconstruite : des blocs de béton de 2m x 2m x 4m ont été installés en couronnement sur les enrochements. Le musoir sud est maçonné sur 8m de haut et équipé d’un nouveau phare vert qui marque l’entrée tribord du port qui restera en place qu’à son remplacement fin 2021. Ces superstructures n’ont pas résisté aux bombardements de la 2e guerre mondiale et seront en partie remises en état jusque dans les années 60.

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