Lorsque, devenus adultes, les élèves de CM1 et CM2 des écoles Jules Muraire et 3 quartiers accompagneront leurs enfants au parc de la Loubière, ils pourront leur dire qu’ils ont eu le privilège d’en fouler le sol quand il était en cours de réalisation et de rencontrer les professionnels qui ont participé à son aménagement paysager.
Le comité de suivi du comité interministériel des villes, réuni le 29 janvier, a labellisé deux secteurs de Toulon en cités éducatives. Ce label, qui s’accompagne d’une enveloppe financière de 2,4 millions d’euros sur 3 ans, vient renforcer les actions menées par la Ville de Toulon en faveur de l’enfance et de la jeunesse.
Un 6e tronçon de la promenade verte de La Poudrière est en cours d’aménagement. Reliant les écoles maternelle et primaire des Moulins, ces 200 m viennent compléter les 3,3 km déjà offerts aux Toulonnais. La mise en service du nouveau secteur de ce ruban de sable et de végétal interviendra fin avril.
Situé à deux pas de l’École de la Cité de l’Épargne, le jardin Tourville est actuellement en travaux. Redessiné, bords sécurisés, parc à chiens séparé, nouveaux végétaux plantés, ce parc bien connu des habitants de Claret offrira un tout autre visage d’ici la fin du mois d’avril.
Le conseil national des Villes et Villages fleuris vient de rendre son palmarès 2021. Toulon conserve les 3 fleurs pour l’ensemble de ses aménagements paysagers. L’écoquartier Chalucet et le jardin Alexandre Ier, récemment réhabilités, ont, quant à eux, reçu un prix spécial régional.
Les travaux de restauration du foyer Campra de l’Opéra de Toulon sont dans le « finale ». Débuté en mars 2021, ils devraient s’achever au printemps. Réalisés avec minutie, ils redonnent petit à petit à cette salle d’apparat son éclat d’antan. Montant de la restauration : 1 million d’euros avec le soutien de l’État via un fonds exceptionnel de soutien à l’investissement public local.
Culture
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Avec ses 2 000m², l’Opéra de Toulon est l’un des grands théâtres à l’italienne de province. Contrairement à la légende populaire, il n’a pas servi d’exemple à Charles Garnier pour construire l’opéra national inauguré en 1875. Ouvert en 1862, il faudra attendre 1927 pour que le foyer nommé Campra, en hommage au compositeur provençal André Campra qui fut Maître de musique de la cathédrale de Toulon en 1680 et passé à la postérité à la fin du règne de Louis XIV, prenne sa forme actuelle. À l’origine, il se limitait à la largeur des trois portes-fenêtres menant à loggia, deux petits salons venaient fermer ses extrémités. L’intégration de ces deux salons au foyer lui donne ses propositions actuelles, accentuées par le jeu des miroirs latéraux qui mettent en abîme les trois grands lustres aujourd’hui électrifiés. À sa construction, le Grand Théâtre de Toulon était à la pointe de la modernité avec un éclairage et un chauffage au gaz. L’installation du chauffage central entre 1923 et 1924 a nécessité la réfection de toute la partie de basse de la décoration. C’est ainsi que les seize toiles marouflées ont été réalisées par seize artistes de renom, tels que Paulin Bertrand, Montenard ou Amoretti, travaillant à Toulon. Ces tableaux liés au monde de la musique, du théâtre ou de la danse, surplombés de seize bustes de musiciens font du foyer Campra une véritable galerie d’exposition.
Depuis ce 1er janvier, les Toulonnais sont, désormais, 180 641, soit 2 576 de plus qu’en 2021. En 20 ans, la population a augmenté de plus de 20 000 habitants, signe du dynamisme et de l’attractivité de la capitale du Var.
Population
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Le recensement se déroule selon des procédures approuvées par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). L’Insee est le seul organisme habilité à exploiter les questionnaires, et cela de façon anonyme. Ils ne peuvent donc donner lieu à aucun contrôle administratif ou fiscal. Les noms et adresses des personnes recensées sont, néanmoins, nécessaires pour être sûr que les personnes ne sont pas comptées plusieurs fois. Ces informations ne sont pas enregistrées dans les bases de données. Le recensement de la population respecte le règlement général sur la protection des données (RGPD).
Réduire l’empreinte carbone, c’est l’objectif visé par le projet sur lequel travaillent des lycéens de l’aire toulonnaise et leurs correspondants étrangers dans le cadre du programme d’échange Erasmus+. Ils ont visité avec grand intérêt l’écoquartier de Chalucet, qui se distingue pour son exemplarité environnementale en matière de développement urbain durable et de transition énergétique.
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L’écoquartier de Chalucet
Superficie totale de 3,5 hectares
Coût total : 120 millions d’euros
4 maîtres d’ouvrage : Conseil Départemental du Var, Ville de Toulon, CCIV et TPM
Le jardin Alexandre 1er, aménagé sous maîtrise d’ouvrage Ville de Toulon (20 000 m² avec plus de 350 arbres, 15 000 plantes et arbustes et de nombreux bassins)
La médiathèque Chalucet (5 000 m²), réalisée sous maîtrise d’ouvrage Ville de Toulon
La maison de la Créativité, réalisée sous maîtrise d’ouvrage CCIV, abrite Kedge Business School, l’école Camondo Méditerranée et une antenne du Conservatoire National des Arts et Métiers)
Le bâtiment « Les Beaux Arts » (6 400 m²), réalisée sous maîtrise d’ouvrage TPM, qui abrite l’École Supérieure d’Art et de Design TPM et l’antenne de TVT Innovation)
Un immeuble d’habitations
La démarche environnementale
Limitation de l’énergie grise : plusieurs mesures ont été prises pour réduire la consommation d’énergie liée à la conception, au transport et à la transformation des matériaux, notamment par l’installation d’une centrale à béton à l’intérieur du chantier
Gestion et le recyclage des déchets du chantier
Gestion de l’eau pluviale par la création de bassins de rétention pour réguler les débits en amont
Dispositions d’architecture bioclimatique : orientation sud, végétalisation des espaces, logements éloignés des nuisances sonores, prise en compte du vent (mistral) pour optimiser les performances énergétiques, etc.
Solutions pour la production énergétique avec l’installation d’un système de bi-énergie pour chaque bâtiment
Installation de nichoirs pour les martinets noirs et prise en compte de leur protection avant, pendant et après le chantier
Le martinet en bref
Le martinet passe sa vie dans le ciel, s’y nourrit en gobant des insectes (c’est d’ailleurs un redoutable prédateur pour les moustiques Tigre). Il boit en survolant en rase-motte une pièce d’eau, dort en volant à 3 000 mètres d’altitude. Seuls les adultes reproducteurs se posent, le temps de pondre et d’élever leurs progénitures. Ils ne sont jamais à terre, sauf par accident, et dans ce cas, ils ont le plus grand mal pour reprendre leur vol.
Le martinet noir niche et élève ses petits chez nous d’avril à fin juillet (une ponte), le martinet pâle d’avril à mi-octobre (2 pontes).
Gros consommateur d’insectes (20 000 par jour pour un couple), le martinet ne salit pas les murs car il emporte hors du nid ses sacs fécaux. Cet avantage pour la propreté urbaine est d’ailleurs un inconvénient pour repérer les nids.
Le Premier ministre était, ce samedi 15 janvier, dans la capitale du Var pour signer avec le maire de Toulon un contrat de relance de transition écologique. Il permet de financer 14 projets dont la rénovation de l’opéra, l’électrification des quais du terminal Toulon Côte d’Azur ou le futur quartier qui devrait voir le jour sur le site de l’ex arsenal du Mourillon.
La halte ferroviaire de Sainte-Musse devrait être mise en service en décembre prochain. Les travaux de ce nouvel arrêt urbain et multimodal ont débuté le 17 janvier. En connexion avec le futur arrêt de bus de l’A57, la station répond à la double volonté de desservir le quartier de Sainte-Musse et de favoriser l’utilisation des transports en commun. Premier arrêt prévu le 13 décembre prochain.