« Pas de ruban tricolore, car il ne s’agit pas d’une inauguration (elle a déjà eu lieu en son temps), mais bien d’une rencontre dans un espace vert remarquable » a d’emblée précisé Hubert Falco. D’une redécouverte, même, pour certains visiteurs qui ont pu profiter d’une agréable pause dans un espace rajeuni, réaménagé et apaisant.

« Un poumon vert pour un vrai bol d’oxygène »

De fait, les grilles d’entrée à peine franchies, les gazouillis d’oiseaux et le doux glouglou de l’eau donnent le « la » de la balade. Les yeux s’étonnent de la hauteur de certains arbres comme des nombreuses nuances de vert tandis que la revigorante odeur d’herbe ou le délicat parfum des roses caressent les narines.  Ici des jeux pour enfants. Là une pergola où le temps suspend son vol. Plus loin encore, une volière abritant ses hôtes. Et judicieusement répartis, des bancs pour souffler.

Autant d’attraits que chacune et chacun a pu apprécier, en ce matin printanier, et que le maire a résumé en décrivant « un poumon vert au cœur de la ville pour un vrai bol d’oxygène ».

Éducatif et intergénérationnel

Au-delà du pur plaisir, il convient de noter que le parc du pré Sandin a d’autres atouts dans ses branches. Les panneaux d’information installés en collaboration avec la LPO (Ligue de protection des oiseaux) permettent d’en apprendre plus long sur les volatiles présents, leur habitat et sur la biodiversité (pas moins de 15 espèces de libellules ont été recensées). Les boulistes y ont, eux aussi, leur « carré réservé », les pitchouns s’ébattent dans des aires dédiées et  sécurisées et un terrain de sport est implanté juste derrière. Autant dire que tout le monde a une bonne raison de le trouver à son goût. « Son seul inconvénient, selon le maire, c’est que l’on n’a plus envie d’en partir.  Pourtant, il faut aller travailler ! » Mais comme eux ne travaillaient pas, ce mercredi, les petits des centres aérés Debussy et Font-Pré, déjà fans des lieux, ont eu tout loisir de répondre à son invitation : « Ce jardin, aimez-le, préservez-le et profitez-en ! »