Platanes du Mourillon : priorité à la sécurité
Au cœur des conversations de maints amoureux de leur ombrage, les arbres centenaires du Bd Bazeilles sont également l’objet d’une attention particulière. Ce 15 juin, le maire Hubert Falco a tenu à faire le point sur la situation et à apporter toutes précisions utiles sur leur état.
Notre ville, on le sait, ne fait malheureusement pas exception, et ici comme ailleurs en France et en Europe, les majestueux platanes sont attaqués par des champignons (chancre coloré, phéllin tacheté) qui peuvent les détruire en quelques mois à peine. (Il n’est qu’à voir ce qui s’est passé le long du canal du Midi ou sur le célèbre Cours Mirabeau à Aix-en-Provence pour le constater). Ce que l’on sait également, c’est qu’un arbre malade peut être très dangereux : le drame survenu à Solliès-Toucas en 2015 et plus récemment, le fait divers constaté aux Chemins des Routes, l’attestent. Et dans tous les cas, la responsabilité pénale du maire peut être engagée.
« Couper un arbre, c’est toujours un choix douloureux »
Au-delà, c’est bien de la sécurité de tous qu’il s’agit. Raison pour laquelle, en conformité avec le plan de lutte défini dès mai 2000 par la Commission européenne puis en 2015 par le Ministère de l’agriculture et en 2018 par le Préfet de Région, la Ville de Toulon mène depuis de longues années des études phytosanitaires sur l’ensemble de ses platanes. Et lorsqu’un sujet est déclaré « représenter un péril imminent », la seule issue est de le couper. Comme l’a précisé le maire, c’est bien ce qui s’est passé en mai sur le boulevard de Bazeilles : au total, 35 ont dû y être abattus et ont d’ailleurs été remplacés par 44 tilleuls.
Le marché toujours à l’ombre
Quant aux 41 platanes de la place du marché et de la partie Ouest du Bd Bazeilles, un organisme indépendant agréé vient de réaliser sur eux une nouvelle expertise phytosanitaire. Le résultat, communiqué par Hubert Falco, fait état « d’un sujet gravement attaqué par le champignon et représentant un péril imminent » : son site a été sécurisé et il sera abattu le plus rapidement possible. Cinq autres ont été détectés comme « porteurs de la maladie à un stade avancé » et seront pour leur part coupés à la fin de l’été. Quant aux 35 restants, s’ils présentent des signes de la maladie, les études des spécialistes préconisent de surseoir à leur abattage en maintenant une surveillance attentive. Option évidemment retenue par le maire qui commente « dans une ville riche d’un patrimoine vert de plus de 15 000 arbres (dont 3 300 plantés depuis 2010), il est bien évident qu’on préfère toujours les préserver. Mais quand on n’a plus le choix, il faut savoir prendre la bonne décision : couper un arbre, ça n’est ni un jeu ni un caprice. C’est juste un devoir de sécurité et de protection de notre population. »
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