Le parc du Pré Sandin porté à 2 hectares avec 2 600m² d’espaces verts supplémentaires
Le parc de Pré Sandin a achevé sa métamorphose en s’agrandissant d’une surface de 2 600 m² sur laquelle des aménagements paysagers adaptés au climat ont été réalisés et plus d’une trentaine d’arbres plantés. Pour la partie détente, les usagers disposent désormais d’un parcours santé et d’un espace de repos équipé de transats. Cette extension a été inaugurée le 25 novembre par Josée Massi, maire de Toulon, en présence de plusieurs membres du conseil municipal.
Ciel bas, petit vent frisquet et température de saison… C’est par un vrai temps d’automne que Josée Massi a inauguré l’extension du parc du Pré Sandin, entourée de plusieurs membres du conseil municipal*. Ce poumon vert densément boisé implanté en plein cœur de Saint-Jean-du-Var avait déjà fait l’objet d’importants travaux en 2019. Mais en dépit de l’ampleur du chantier, le parc du Pré Sandin n’avait pas complètement terminé sa mue. La Ville avait annoncé le réaménagement ultérieur d’une extension du jardin. La promesse a été tenue. Les travaux prévus ont été réalisés pour un montant de 470 000 € et les Toulonnais disposent désormais d’un nouvel espace paysagé équipé de nouvelles installations.
Après avoir dévoilé la plaque commémorative, Josée Massi dont on connaît l’intérêt pour les enfants et les jeunes a demandé à Roman, un collégien de 3e actuellement en stage d’observation en mairie, de se joindre aux membres du conseil municipal pendant qu’elle coupait le traditionnel ruban tricolore.
« Besoin de nature toute l’année »
C’est en commençant par un trait d’humour que le premier magistrat a pris la parole : « Il peut sembler étrange d’inaugurer l’agrandissement d’un jardin public en novembre. Et pourtant, aujourd’hui 25 novembre, c’est la Sainte-Catherine. Qui peut dire la suite… A la Sainte-Catherine, tout prend racine ! En automne, la nature entre dans un sommeil apparent, se replie sur elle-même. Novembre, c’est le mois des pluies, du vent, de la baisse progressive des températures ; il fait nuit plus tôt, il fait gris… On pourrait croire que c’est la période de l’année où les parcs de la ville sont les moins fréquentés. Pas du tout, même si, à l’heure qu’il est (11h30 NDLR), les assistantes maternelles sont rentrées pour faire manger les enfants ainsi que les habitués du jardin pour préparer leur déjeuner. Même sous la pluie, dans le froid, les enfants ont besoin de courir, les joggers ont besoin de s’entraîner, les promeneurs ont besoin d’espace, les Toulonnais ont besoin de s’aérer. Nous avons besoin de nature toute l’année… »
Plus d’espace pour s’aérer
C’est pourquoi les Toulonnais disposent désormais de 20 000 m² pour s’aérer, faire du sport et promener leurs enfants. Au cours de ces derniers mois, des travaux d’extension du jardin ont été exécutés sur une surface de 2 600 m², à l’emplacement de l’ancien terrain de sport en revêtement stabilisé. En accédant à cette partie du parc par la rue Honoraty, les usagers ont pu remarquer la métamorphose. Exit le filet pare-ballon qui surplombait le terrain et la grande clôture qui divisait les deux sections du parc. La haie séparative a été bien dégagée pour relier l’une et l’autre en parfaite harmonie. Les allées du parc ont été recomposées avec des pentes douces pour être accessibles. Un parcours de santé a été aménagé sur une surface de gazon synthétique avec des agrès adaptés aux seniors et aux personnes à mobilité réduite. Des transats en bois ont été installés dans la partie haute du parc, laquelle offre une vue plongeante sur l’ensemble du parc.
L’ancien parapet en béton a cédé la place à un mur traditionnel en pierre qui met en relief les nouvelles plantations adaptées au climat méditerranéen. Lavande, sauge bleue, thym à têtes, romarin, immortelles, scabieuses, agapanthes, aubépine des Indes, cistes et bien d’autres plantes se côtoient dans une parfaite harmonie. Des ganivelles de bois ont été installées autour pour éviter leur piétinement et protéger la biodiversité ; du broyat de végétaux disposé au sol pour maintenir l’humidité et éviter la pousse de mauvaises herbes. Une fontaine sèche dynamique a été aménagée en plein milieu de l’espace qui fera le bonheur des petits par temps chaud.
33 nouveaux arbres plantés
Certains travaux sautent aux yeux parce qu’ils concourent à l’embellissement, d’autres sont moins visibles mais essentiels à la conservation du patrimoine végétal. Il en est ainsi des sondes tensiométriques reliées au système d’arrosage pour assurer la surveillance de l’état hydrique de la trentaine d’arbres plantés, des sujets de bonne taille dont le choix s’est porté sur des essences peu gourmandes en eau. Les nombreux arbustes qui ont été plantés bénéficient de la même surveillance, ce qui promet un boisement important de cette extension du parc.
Josée Massi : « Le jardin public joue un rôle social »
Pour le premier magistrat, le rôle du jardin public est fondamental : « Il participe à la lutte contre le réchauffement climatique puisque les espaces verts sont de grands consommateurs de CO² et améliorent ainsi la qualité de l’air. Le jardin public joue un rôle sur la santé et le bien-être des habitants. La présence d’espaces verts incite à la pratique d’une activité physique, il est plus agréable de marcher ou courir dans un parc que de fouler le bitume des trottoirs. Enfin, le jardin public joue un rôle social : c’est un lien d’échanges et de rencontres, un lieu où il est plus facile de rompre la solitude. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’a été conçu l’agrandissement du Parc du Pré Sandin. Tout a été pensé pour faire de ce nouvel espace rendu à la nature un lieu de vie et de partage. Et je vais rendre à César ce qui est à César, car si c’est moi qui l’inaugure aujourd’hui, nous le devons à Hubert Falco qui a pensé ce nouvel espace de façon à ce qu’il soit un lieu de vie et de partage… »
« Toute la ville repensée autour de ce défi : faire entrer la nature dans la cité »
Josée Massi a félicité chaleureusement pour le travail réalisé l’équipe de l’antenne toulonnaise de la métropole Toulon Provence Méditerranée, Martine Bérard et Thierry Campus, respectivement adjoint au maire et conseiller municipal, tous deux en charge de la délégation Espaces verts.
Le maire a rappelé que cette réalisation n’était pas « une opération marginale. Elle s’inscrit dans une volonté globale de l’équipe municipale d’offrir aux Toulonnaises et aux Toulonnais encore plus d’espaces verts. Du spectaculaire parc de la Loubière, qui a été créé sur un ancien site industriel, en passant par la Promenade Verte ou la pinède des Lices, toute la ville est repensée autour de ce défi : faire entrer la nature dans la cité. Toulon est déjà nationalement reconnue comme une ville verte, avec ses 516 hectares d’espaces verts dont 140 hectares en zone urbaine. Et ce n’est pas terminé… Je vous donne rendez-vous très bientôt pour de nouvelles inaugurations de m² de nature ! »
Étaient présents : Hélène Audibert, Martine Bérard, Virginie Pin, Caroline Depallens, Laurent Bonnet, Yann Tainguy, Thierry Campus, Albert Tanguy, Rachel Roussel
Des arbres d’exception au parc du Pré Sandin
Le parc abrite de très grands arbres plantés il y a plus d’un siècle, notamment des magnolias majestueux et plusieurs groupes de platanes. Il recèle aussi des sujets d’exception parmi lesquels des figuiers aux troncs énormes et torturés, un cyprès chauve, un pin de l’Himalaya, un immense frêne, un séquoïa, un gingko biloba, des micocouliers de Virginie, des érables argentés, des marronniers et des palmiers chanvre.
Un peu d’histoire
À l’origine, ce jardin public faisait partie d’une grande propriété englobant une partie du lycée professionnel Saint-Jean, le terrain du central Telecom et l’autoroute jusqu’à la rivière de l’Eygoutier (rivière des Amoureux). Cette propriété appartenait à la famille de l’Amiral Chomel de Jarnieu et comprenait une maison de maître qui a dû être démolie en 1980. Le terrain fut acheté par la Ville en 1974 et aménagé en espace vert entre 1988 et 1992 avec de vastes pelouses et la création d’un plan d’eau.
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