Des files d’attente peu importantes, des distances respectées à la lettre, des masques bien positionnés sur tous les nez et un accueil rapide, toutes les conditions sont en effet réunies pour faire de cette démarche autre chose que le parcours du combattant parfois décrit  par les chaînes de télévision. Sans doute le dispositif y est-il pour beaucoup : « nous avons recruté 20 personnes, y compris au niveau administratif pour la saisie des dossiers », indique le docteur. De fait, la circulation est fluide, les chalets de bois conjuguent confort et intimité et les personnes interrogées semblent plutôt satisfaites du service rendu.

Vigilance toujours de mise

« Je n’ai pas beaucoup attendu, c’est gratuit, et je tenais à faire le test pour mes collègues de travail, les clients et pour donner l’exemple,  précise dans un sourire une maman de deux enfants, hôtesse de caisse dans une grande enseigne. La prévention, ça me paraît important ». Des propos d’ailleurs confirmés par le directeur de l’ARS : « Il faut dépister un maximum de monde. Au plan national, l’objectif fixé à 700 000 personnes/semaine a été atteint. On devrait même arriver à 1 million d’ici peu. On ne le répètera jamais assez : tout le monde a intérêt à se faire dépister. C’est primordial pour pouvoir casser les chaînes de transmission. » Le maire, derrière son masque, ne disait pas autre chose en incitant chacun à être vigilant,  à continuer d’appliquer assidument les gestes barrières et à se rendre dans un des deux centres de dépistage mis à disposition.