22 heures. Sur les notes de « Great balls of fire » de Jerry Lee Lewis, les premières fusées s’envolent dans le ciel toulonnais, l’illuminant d’une pluie d’étoiles scintillantes. Roses, rouges, dorés… les éclats s’évanouissent pour laisser place à d’autres, toujours plus colorés. Dans une ambiance de « Soir de fête », le ballet est rythmé par la bande son de trois générations, réunies sur le sable des plages du Mourillon ou sur le littoral Frédéric Mistral. Des années 1960 aux années 2020, les tubes s’enchaînent tout comme les gerbes étincelantes, dans une parfaite synchronisation. De temps à autre, des langues de feu viennent embraser le Fort Saint-Louis, donnant un relief particulier aux vieilles pierres de la tour à canons édifiée en 1534.

La Patrouille de France en maître du temps

À 18h25, la fenêtre météo permet aux huit Alphajet de décoller de la base aéronavale d’Hyères, pour lâcher leur premier panache tricolore le long des plages du Mourillon pour le plus grand bonheur de petits et grands, déjà éblouis par les évolutions précédentes : les figures à couper le souffle de l’équipe de voltige aérienne de l’Armée de l’air et de l’espace, puis par les démonstrations rarissimes en France des hélicoptères Dauphin et Panther.