La médiathèque Chalucet, un exemple des actions de la Ville en matière d’inclusion
À l’occasion des 20 ans de la loi Handicap, Josée Massi, maire de Toulon et Philippe Mahé, préfet du Var, ont visité la médiathèque Chalucet qui fait exemple en matière d’inclusion. L’occasion pour la première fois d’évoquer l’ensemble des mesures et actions développées par la commune afin de favoriser l’accessibilité de tous partout.
Ce 11 février 2025 marque les 20 ans de la loi Handicap. Une loi voulue par Jacques Chirac, alors Président de la République qui pose les bases d’une société plus inclusive. Elle garantit à toutes les personnes en situation de handicap un accès à leurs droits fondamentaux. Pour célébrer l’anniversaire de ce texte, Philippe Mahé, préfet du Var et Josée Massi, maire de Toulon ont choisi de visité la médiathèque Chalucet considéré comme l’un des sites toulonnais exemplaires en matière d’inclusion.
Construite il y a 5 ans sur le site de l’ancien hôpital éponyme, l’équipement culturel a été pensé « accessibilité ». De l’accueil avec le dispositif Acce-o pour les sourds et malentendants aux rampes d’accès, en passant par la hauteur des bornes de prêt ou des étagères, « ce bâtiment, inauguré en 2019, a intégré des solutions inclusives comme des espaces accessibles aux personnes à mobilité réduite ou des fonds de livres audio et grands caractères », a souligné, la première magistrate. Des aménagements et des fonds documentaires qui devraient permettre à la médiathèque Chalucet de décrocher prochainement la marque Tourisme handicap.
Toulon, une ville toujours plus inclusive
Elle rejoindra ainsi le Musée d’Art de Toulon (MAT), le dispositif handivoile, les anses du Lido et de la Source sur les plages du Mourillon, des lieux ou activités déjà labellisés. Les plages où une réflexion est en cours afin de permettre aux déficients visuels de goûter aux joies de la baignade, en toute sécurité. Depuis 2001, la Ville de Toulon porte ainsi une attention particulière aux personnes en situation de handicap afin d’améliorer leur quotidien, notamment au niveau de la continuité de la chaîne de déplacement, de l’accès à la culture, aux sports et loisirs, de l’accès à l’information ou de l’accueil dans les crèches, les écoles ou centres de loisirs. « Nous avons renforcé l’accueil des enfants handicapés dans nos 16 crèches municipales et dans nos centres de loisirs. Notre volonté est de développer leur autonomie tout en respectant leur bien-être. Toute décision d’accueillir ces enfants est prise collégialement par la Ville, la famille et le professionnel qui suit l’enfant sur la base d’un projet d’accueil personnalisé », a précisé Josée Massi.
Certes, tout n’est pas parfait, il reste encore des améliorations à apporter « en ce qui concerne l’adaptation des bâtiments anciens ». Mais, d’énormes progrès ont été réalisés en 20 ans, notamment au niveau de l’emploi. En tant qu’employeur, la Ville de Toulon compte dans ses effectifs 8,4% de travailleurs handicapés alors que la règlementation en vigueur en impose 6%. Afin de valoriser à la fois ses équipes et de faire découvrir toute la diversité de ses métiers, elle participe depuis 2 ans au DuoDay, une initiative gagnante-gagnante qui le temps d’une journée permet à une personne en situation de handicap de partager le quotidien professionnel d’un agent public ou d’un salarié.
Pour que chaque Toulonnais puisse profiter pleinement de sa ville, « nous continuerons à œuvrer pour que notre commune soit toujours plus inclusive et accessible à tous ».
En 2005, la France recense plus de 5 millions de personnes en situation de handicap, soit plus de 10% de la population. Jacques Chirac alors président de la République annonce en juillet 2002 vouloir faire de l’insertion des personnes handicapées l’un des trois grands chantiers de son quinquennat. Votée trois ans plus tard, la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées traduit la volonté de sensibiliser la société civile et les employeurs à cette problématique.
Le texte affirme le principe de l’accessibilité universelle en posant 3 principes :
- l'accessibilité généralisée pour tous les domaines de la vie sociale (éducation, emploi, cadre bâti, transports),
- le droit à compensation des conséquences du handicap,
- la participation et la proximité, mises en œuvre par la création des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).
En 2016, de nombreuses modifications législatives ont été apportées sur la notion des droits liés au handicap comme :
- l'accessibilité des personnes en situation de handicap pour internet,
- l'alignement des droits dans la fonction publique sur ceux du secteur privé.
Ces principes doivent permettre l’autonomie de déplacement de toute personne qui à un moment de sa vie éprouve une gêne du fait d’une incapacité permanente (handicap sensoriel, moteur, cognitif, vieillissement…) ou temporaire (grossesse, accident…), ou de circonstances extérieures (accompagnements d’enfants en bas âge, poussettes…) et favorisent ainsi la qualité du vivre ensemble.
Dans son article 2, la loi du 11 février 2005 définit le handicap : constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant.
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