105 000 passagers transportés par le téléphérique en 2024
2024, année record pour le téléphérique du Mont Faron ! La ligne aéroportée, mode de déplacement non polluant et silencieux, imaginée par Louis-Valéry Roussel a transporté 105 000 passagers au cours de ces 12 derniers mois, avec des pics de fréquentation en été de 800 personnes par jour. Ces bons chiffres s’expliquent par une météo clémente, une optimisation de la maintenance de la machine et une stratégie marketing adaptée. En arrêt technique depuis le 24 novembre, les cabines rouges reprendront du service le 1er février prochain.
Juillet 1959. En coupant le ruban inaugural, Louis-Valéry Roussel, promoteur à l’origine du téléphérique du Mont-Faron, imaginait-il que 65 ans plus tard, la ligne aéroportée transporterait plus de 100 000 passagers dans une même année ? Vraisemblablement pas, lui qui avait imaginé ce moyen de transport pour desservir les habitations de la corniche supérieure. Longtemps, les cabines rouges ont vivoté : acheminant bon an mal an, une petite vingtaine de milliers de Toulonnais et touristes. Ce n’est qu’au début des années 2000 que les choses se sont accélérées… 50 000… 70 000… 90 000. Les années passent et la fréquentation s’envole. Faisant voler en éclats, an après an, des barres symboliques. Jusqu’à dépasser le cap des 100 000 passagers transportés. Lorsqu’il a fermé ses portes pour 3 mois le 23 novembre dernier, après avoir acheminé les spectateurs de l’étape toulonnaise du 70e rallye du Var, le téléphérique dénombrait « 105 000 passagers transportés, la meilleure année depuis 1959 », précise Philippe Bartolomeo, directeur de la Régie d’exploitation et de développement des installations touristiques du Mont-Faron (REDIF).
Comment expliquer une telle progression depuis 25 ans ? Une combinaison entre une optimisation des campagnes de maintenance et la mise en place d’une stratégie marketing adaptée. Des rénovations comme la modernisation des gares basse et haute, le changement des cabines ou des câbles porteurs ont été apportées ces derniers temps, mais ce qui fait la force de cette ligne aéroportée est la simplicité de la machinerie dont tous les composants majeurs (poulies, pylônes) sont d’origine. « Nos campagnes de maintenance sont mieux ciblées. Nous en programmons trois durant l’année : la première durant la période hivernale et la grande inspection de la machine ; la seconde, avant le mois de juin ; et la troisième après le mois de septembre. Elles permettent de détecter les pannes avant qu’elles ne surviennent, souligne le directeur. En 2024, aucune panne n’est à déplorer ». Un entretien qui représente un budget de plus de 100 000 € par an.
Des journées estivales à 800 personnes transportées par jour
Au plus fort de l’été, les cabines rouges, uniques dans le sud de la France, ont acheminé plus de 800 personnes par jour depuis la gare basse jusqu’au sommet du Faron. Avec un accent mis sur l’expérience à vivre. Durant la saison haute, le personnel reçoit le renfort de 6 saisonniers. Ils accueillent et dirigent les visiteurs tout en les sensibilisant au risque incendie. Pour prévenir ce risque et gérer au mieux l’interdiction d’accéder au poumon vert par grand vent, le Comité des Monts toulonnais (Faron et Baou) a été créé. Composé de membres issus de la métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM), de la Ville de Toulon, de la REDIF, du Comité communal feux et forêt (CCFF), de la Préfecture du Var, de l’Office national des forêts (ONF), de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) ainsi que de pompiers, il travaille à la sécurisation du public. « Cette année, la météo a été beaucoup plus clémente qu’en 2023, poursuit Philippe Bartolomeo. L’an dernier, nous avons dénombré 16 jours de fermeture contre 4 en 2024 ».
L’année 2025 reste à écrire. Sera-t-elle aussi bonne ou meilleure que 2024 ? Seul l’avenir le dira… Début de la réponse le 1er février, date à laquelle les cabines rouges reprendront du service.
De l’éco pâturage pour débroussailler le plateau du Faron
En avril dernier, un troupeau de 46 chèvres et de 4 moutons a passé plus d’un mois au sommet du Faron pour débroussailler un secteur compris entre le parc animalier et le chapelle. 7 jours sur 7 au rythme de 7 kg de végétaux par jour, les biquettes ont grignoté arbustes et végétaux avec un avantage majeur : celui de ne pas couper à blanc. Ce qui respecte la vie du sol, son écosystème et favorise une repousse équilibrée.
L’expérimentation menée au printemps sera reconduite l’année prochaine… Non plus avec des chèvres mais avec des moutons…
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