Il était difficile de se frayer un chemin dans la rue d’Astour en ce vendredi matin. Riverains et Toulonnais étaient venus en nombre se réjouir de l’éblouissante métamorphose de la rue d’Astour avec les élus de la Ville et leurs partenaires. Cette voie, qui relie la place Camille Ledeau à la place Vincent Raspail, vient de terminer son programme d’embellissement et les chalands s’y affairent déjà nombreux depuis quelques semaines pour y faire leurs emplettes de Noël.

Un centre-ville embelli

Après la requalification complète du quartier des Halles et la réouverture de ces dernières en 2021, l’implantation rue d’Alger des grandes enseignes King Jouet et Snipes l’année suivante, la rue d’Astour vient parachever la remise en beauté du centre-ville. Tous les immeubles d’habitation, sans exception, ont fait l’objet d’un ravalement de façades et les locaux commerciaux en rez-de-chaussée ont été entièrement restructurés. L’uniformité des enseignes suspendues rajoute d’ailleurs à l’harmonie de l’environnement.

Synergie des acteurs

C’est une étape d’importance qui témoigne de la réussite de la politique de reconquête urbaine du cœur de ville. Ce succès collectif méritait d’être fêté avec honneur par l’équipe municipale et les représentants de Var Aménagement Développement, la Banque des Territoires et le groupe Sebban, acteurs majeurs du projet.  Accompagnée de ces derniers et d’Hubert Falco, le maire de Toulon Josée Massi a rendu visite aux commerçants nouvellement installés, prenant le temps d’échanger plaisamment avec eux. Elle s’est ensuite engagée dans la rue Baudin pour saluer le personnel de l’antenne de l’Office de Tourisme nouvellement installée au rez-de-chaussée d’un bâtiment traversant donnant sur la place Vincent Raspail. Un bureau qui, situé en plein cœur de ville, rendra assurément un grand service aux touristes, de plus en plus nombreux.

Public-privé : un tandem gagnant

Après le traditionnel coupage de ruban, Audrey Pasquali-Cerny, présidente de Var Aménagement Développement a rappelé que la concession d’aménagement du centre-ville de Toulon confiée à VAD dès 2001 visait d’abord une réhabilitation de l’habitat avant de s’élargir à un projet global de requalification urbaine et de redynamisation commerciale. Charles du Dresnay, directeur régional Sud PACA de la Banque des Territoires, a exprimé au nom de la structure sa satisfaction d’avoir accompagné un projet dont il salue la parfaite cohérence. Quant à Michaël Sebban, gérant de la SCI du groupe éponyme, a fait l’éloge de la vision du maire de l’époque, Hubert Falco et évoqué l’immédiate confiance qu’il a ressenti au point de s’engager dans un projet qui n’était pourtant pas gagné d’avance.

Le maire Josée Massi a, quant à elle, replacé la renaissance de la rue d’Astour dans son contexte historique : « Pour en arriver là, il aura fallu 20 ans de travail et d’effort.  La réhabilitation et la revitalisation du centre historique de Toulon ont démarré en 2001, avec l’élection de la première équipe municipale d’Hubert Falco. Lorsqu’il a pris les rênes de la collectivité, il a tout de suite identifié la requalification du cœur de ville comme l’une de ses priorités en termes de politiques publiques et il s’est donné les moyens d’y arriver. Les outils que la ville n’avait pas, il est allé les chercher et a actionné tous les leviers : ANRU, ZFU, FISAC, Fonds FEDER… Pour les investissements indispensables à un projet aussi ambitieux, il a su fédérer l’action publique et l’action privée et créer ainsi les synergies nécessaires au retour de l’activité économique en cœur de ville.

Notre aménageur, VAD, a travaillé rue après rue en repensant chacun des espaces à reconquérir, allant du remodelage de l’habitat à la réfection des rues et places, de l’installation d’équipements publics à la redynamisation commerciale. […]

« Rome ne s’est pas construite en un jour ! »

[…] La renaissance de notre cœur de ville n’aurait pas été possible sans la synergie entre les services de la Ville, VAD, l’ANRU, l’État, la Région, le Département, TPM, les investisseurs privés comme le groupe Sebban, la Caisse des Dépôts, la Banque des territoires, les associations et bien sûr l’ensemble des commerçants, restaurateurs, hôteliers, artisans et autres professions libérales qui ont fait le pari du centre-ville. »

Après avoir remercié l’ensemble des acteurs qui ont participé à cette aventure collective, la première magistrate a confirmé la volonté de l’équipe municipale de la poursuivre en réhabilitant l’îlot Courdouan qui deviendra alors le trait d’union naturel entre l’université, la Porte d’Italie et le cœur de ville. « Rome ne s’est pas construite en un jour. Toulon non plus, mais nous sommes incontestablement sur la bonne voie ! ».