Voilà bientôt cinq ans que les premiers résidents se sont installés dans l’écoquartier Brunet. Ils sont aujourd’hui 2 200 habitants à vivre dans les 789 logements (dont 30 % sociaux) équipés des dernières innovations dans un cadre arboré et un environnement paisible. Une reconversion de friche hospitalière remarquée au plan national et récompensée par le label Biodivercity, une distinction pour les projets immobiliers qui prennent en compte la biodiversité.

A deux pas du complexe Léo Lagrange, des écoles, d’un espace santé, l’écoquartier Brunet affirme son caractère intergénérationnel avec l’ouverture récente d’une résidence séniors et l’installation prochaine d’une crèche.   « Il fait vraiment bon vivre dans ce quartier » ont déclaré tour à tour les habitants que le Maire a rencontrés ce jeudi 26 mai alors qu’il effectuait une visite, entouré de son premier adjoint Yannick Chenevard et de Caroline Depallens, adjoint de secteur.

Une belle reconversion

« Quand on pense au vieil hôpital qu’il y avait, quand on pense aux opérations de démolition par lesquelles il a fallu passer, quand on se remémore tous les obstacles franchis… s’est exclamé le maire en plongeant dans ses souvenirs. On peut dire que cet écoquartier est une réussite. Les habitants peuvent y vivre au calme et se promener en toute sécurité. Ils vont maintenant bénéficier d’un parking tout près de l’ancien mur d’enceinte de l’hôpital. » 

C’est une inspection de chantier qui a en effet motivé la visite du maire.  Après l’achèvement du programme immobilier, il restait une parcelle en friche de 1500 m² située entre la rue Haras et la rue Marx Dormoy. Des travaux y ont été exécutés pour doter l’écoquartier d’un parking de 46 places dont 4 avec borne de rechargement électrique, 2 places PMR (dont 1 pour véhicule électrique) et une zone de stationnement pour 6 deux-roues.

Encore plus d’arbres

Cet emplacement, qui bénéficie d’un cadre naturel exceptionnel par la présence d’un majestueux pin parasol, d’un grand platane (« épargné par la maladie » a précisé le maire) d’un bougainvillier et deux solides chênes va encore s’embellir grâce la plantation de 9 micocouliers au tronc élancé. Un choix qui n’est pas dû au hasard : vigoureux, ces arbres méditerranéens résistent à la sécheresse et fournissent une ombre dense très appréciée en été, tandis qu’ils perdent leurs feuilles en hiver laissant ainsi le soleil darder ses rayons.

Et pour être en parfaite cohérence avec les préoccupations de développement durable, les emplacements réservés à la recharge des véhicules électriques ont été réalisés en enrobé clair antibruit, « un matériau qui constitue, a précisé Yannick Chenevard, un excellent isolant thermique. La partie restante a été exécutée en stabilisé pour permettre à l’eau de traverser le sol ». Et pour rester dans l’esprit nature, les bordures et le marquage séparatif des places de stationnement, ainsi que le mobilier urbain (potelets, garde-corps, etc.) ont été réalisés en bois, ce qui donne au site l’allure d’un parking de front de mer. Des végétaux de variétés méditerranéennes ne nécessitant qu’un faible arrosage ont été plantés dans les îlots du parking, lesquels ont été agrémentés d’un paillage en bois esthétique qui concourt aussi à la lutte contre les mauvaises herbes. Et pour parachever le tout, quatre candélabres ont été installés pour éclairer le parking la nuit.