Et le cœur des spectateurs a fait « Boum, boum, boum ! ». 14 000 cœurs qui ont battu à (l’uni)son des notes pop-rock acidulé de Mika. Bête de scène, l’auteur-compositeur-interprète a enflammé les plages du Mourillon. Dès la fin de l’après-midi, Toulonnais et touristes étaient massés aux portes de la fan zone, pour être aux premières loges et ainsi ne rien manquer d’un show qui s’annonçait haut en couleurs. Un public bon enfant qui a appliqué au pied de la lettre le titre de l’auteur compositeur interprète « Relax, Take it easy ».
À 21h30, l’ancien coach de The Voice, qui s’est fait connaître avec le tube « Grace Kelly », s’est offert à son public dans un spectacle flamboyant dont lui seul a le secret. Aussi à l’aise en anglais qu’en français, le chanteur a alterné entre grands morceaux déjantés et titres plus intimistes, piochant dans l’intégralité de son répertoire. Il s’est même offert le luxe d’un bain de foule et a réalisé le rêve d’une de ses jeunes fans en la faisant monter sur scène.
Michaël Holbrook Penniman Jr de son vrai nom est arrivé comme une météorite dans l’industrie française du disque en 2007, son premier album ayant été certifié disque de diamant en 7 petits mois. Celui qui a été fait chevalier des arts et des lettres en janvier 2010 a su conserver une place particulière dans le paysage musical grâce à sa voix si singulière de 3,5 octaves lui permettant de passer des graves aux aigus le temps d’une note et grâce à des déhanchés savamment orchestrés et assumés.

Synpason a mixé jusqu’au bout de la nuit

Ils ont eu la lourde tâche de succéder à Mika. Les français du groupe Synapson ont relevé le défi, haut la main. Alexandre Chiere et Paul Cucuron ont mixé jusqu’au bout de cette chaude nuit d’été. Ces amoureux de la scène ont fait du partage et de leur amour du live leur credo. Depuis 10 ans, ils sillonnent les routes de France de festivals réputés (le Printemps de Bourges, Les Vieilles Charrues de Carhaix ou les Francofolies de La Rochelle) en salles non moins mythiques (l’Olympia, le Trianon ou le Zénith).
Le rideau est tombé sur un été toulonnais qui s’est achevé comme il avait débuté : en musique, tel un véritable « Happy ending ».