32e semaine du goût dans les écoles

L'éveil des papilles

La 32e Semaine du goût s’est tenue dans les 84 écoles toulonnaises. Au menu des restaurants scolaires : des plats aux saveurs épicées ou avec des garnitures aromatiques. Dans quelques établissements comme La Cité des Pins ou Valbertrand, des corners « épices et aromates » étaient organisés durant la pause méridienne.

Il y a eu des yeux qui pétillent. Il y a eu des expressions de surprises. Il y a eu quelques moues de dégoût. Chaque année, la Semaine du goût entraine son lot de réactions dans les écoles toulonnaises. Cette 32e édition n’a pas dérogé à la règle. Placés sous le sous le signe des épices et des aromates, ces cinq jours d’éveil à de nouvelles saveurs se sont invités dans les repas servis dans les cantines des 84 établissements scolaires mais aussi dans certaines cours de récréation où des corners de découverte / dégustation ont été dressés pour l’occasion.

Ainsi, dès 11 heures, on s’affairait ce jeudi matin dans la courette du réfectoire qui relie les écoles primaire et élémentaire de La Cité des Pins à installer trois ateliers différents – fleurs comestibles, herbes aromatiques et épices. Dans les coupelles jetables : herbes fraiches en bouquet ou ciselées, coriandre fraîche, en grain ou moulue, muscade en noix ou moulue, basilic, branches de romarins, ciboulette en brin, gingembre râpé ou en racine, fleurs de courgette, de bourache, de muflier…

« La restauration collective est une éducation au goût »

« Qui veut goûter le gingembre ? Attention, ça pique un peu… » Une petite blondinette, curieuse et qui s’est déjà essayée à la cannelle, à la muscade et à la coriandre se jette à l’eau : « Je suis courageuse ! Je veux bien essayer », répond-elle, l’air bravache, avant de porter à sa bouche un bâtonnet légèrement saupoudré de l’épice en question. « Non, ça ne pique pas ! », poursuit cette élève de CE2 avant de mordre dans une petite tranche de gingembre frais qui aura raison de son courage : « C’est fort ! »

« La restauration collective est une éducation au goût, explique Patrice Cazaux, adjoint au maire en charge de la vie et de la restauration scolaire. Toute cette semaine, notre prestataire en restauration scolaire, a proposé à la fois ces corners de découverte des épices et aromates ; et des repas particuliers où les enfants ont pu s’initier à d’autres saveurs. À midi, il y aura du basilic, du paprika et du romarin ».

La dégustation passe par le nez

Si les plus grands ont été plus intrigués par les herbes aromatiques et les condiments, les maternels ont été attirés par les fleurs comestibles, très colorées. L’orange des capucines, le rouge des pétales de rose, le bleu des fleurs de bourache, le rose du zinnia… Mais, attention pas toutes les pétales se mangent ! « Vous ne pouvez manger des fleurs qu’avec vos parents ou au restaurant. Tout seul, c’est interdit », expliquent les animatrices, avant de leur proposer de se frotter les mains avec quelques feuilles de menthe ou de basilic puis de reconnaitre l’odeur qui s’en dégage. Car manger c’est solliciter l’ensemble des cinq sens : la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat et le goût. À l’issue du repas, les 165 primaires et 87 élèves de maternels des écoles de La Cité des Pins ont reçu leur Passeport gourmand, un petit livret ludique et pédagogique à compléter au fil des mois.

L’ensemble du matériel de dégustation a été laissé aux écoles pour que les enseignants puissent poursuivre cette initiation.

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