Banksy et le street art font leur (R)évolution
Du 14 juin au 5 octobre prochains, 80 œuvres de street art seront présentées au Musée d’Art de Toulon. L’artiste phare de cette nouvelle exposition sera Banksy. Celui qui s’est fait connaître avec La petite fille au ballon et dont l’identité est l’objet de toutes les spéculations est devenu un phénomène, capable de secouer l’opinion publique mondiale. À travers ses pochoirs mais aussi les graffiti de Basquiat ou de toiles plus contemporaines comme celle de JR, Invader ou Madame, c’est tout le street art, de son histoire à ses différents courants, qui sera présenté aux Toulonnais.
Il y a 5 ans, « Picasso et le paysage méditerranéen » avait attiré plus de 55 000 visiteurs dans un Musée d’Art de Toulon (MAT) entièrement rénové. Un même succès populaire est attendu pour « Banksy, Avant / Après - Une (R)évolution ». « Toulon revendique le fait d’être une ville populaire, une ville où chacun a sa place, son rôle à jouer, une ville où l’art est accessible à tous », a souligné Josée Massi, maire de Toulon lors de la présentation de l’exposition qui s’est déroulée dans l’une des salles consacrées à l’art contemporain du MAT. Celui dont l’identité reste un mystère sera donc l’artiste phare de ce nouveau rendez-vous culturel fixé du 14 juin au 5 octobre, pour permettre aux scolaires et étudiants de découvrir ce courant artistique. Une forme d’art qui se déplace depuis quelques années depuis les rues où elle est née vers les cimaises des musées.
« Le street art a toute sa place dans un musée. Nombre de street artists abandonnent régulièrement les murs, les ponts, les trottoirs, les abris bus pour produire des œuvres d’ateliers, sur des supports transportables et exposables en musées et galeries au même titre que les autres artistes », a poursuivi la première magistrate. 80 œuvres, dont 40 de Banksy, seront donc présentées au grand public. Toutes sont issues de fonds de collections privées. Toutes retraceront l’histoire de ce courant artistique, né dans les années 1960. Toutes offriront un large aperçu de ce que peut être l’art urbain. Toutes mettront en perspective de la façon dont il s’exprime en France, aux États-Unis, en Italie ou encore dans les pays de l’Amérique du Sud. Toutes retraceront son évolution depuis les pionniers de l’underground américains jusqu’à son expression la plus contemporaine. Toutes replaceront celui qui travaille le plus souvent au pochoir au cœur du dialogue : parce qu’il y a un avant, un pendant et un après Banksy.
Un dialogue avec les autres toiles du MAT
Cette exposition qui se fait avec le concours d’un partenaire italien, 24 Ore Cultura spécialiste de Bansky, a été conçue pour dialoguer avec des œuvres de la collection permanentes du musée et plus particulièrement des créations d’Ernest Pignon-Ernest qui seront présentées au Cabinet d’arts graphiques. Le plasticien niçois étant considéré comme l’un des précurseurs de l’art urbain français. Dialogue avec le contemporain et pont jeté avec le classique : le street artiste italien Andrea Ravo Mattoni réalisera une peinture murale à l’intérieur des espaces du musée en réinterprétant dans son propre langage plastique la toile d’Émile Loubon, « Retour du troupeau », datée de 1852.
En proposant cette réinterprétation au grand public, le MAT s’inscrit dans une symbolique très forte : celle d’un musée passeur entre les époques et les formes d’art.
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