La pause méridienne est un temps qui permet aux enfants de s’initier aux différentes saveurs, d'être sensibilisés à l'équilibre nutritionnel et au respect de l'environnement, mais aussi de poursuivre leur apprentissage vers l’autonomie, la vie en société et les règles d'hygiène. Cette pause comprend un repas équilibré et adapté à l'âge des enfants ainsi qu’un temps de détente et de loisirs.
Ils sont pris dans des restaurants en cours de rénovation et d’insonorisation. À l’instar des autres bâtiments scolaires, la Ville a inscrit la réhabilitation des cantines dans un vaste programme pluriannuel de travaux de réfection. 
Des cantines adaptées aux goûts des enfants et des menus aussi ! Les repas servis sont élaborés par des diététiciennes et font l’objet d’une concertation puis d’une sélection rigoureuse dans le choix des aliments. Une commission ad hoc se réunit tous les 2 mois en associant les responsables des services concernés par la restauration (DPSE), des représentants de notre prestataire, des directeurs d’écoles, des cuisinières, des représentants de parents d’élèves, des représentants syndicaux de la ville et de l’Education Nationale et les membres désignés par la collectivité et délégués à cet effet pour faire le point sur les menus proposés aux enfants.
Dans la mesure où la restauration scolaire relève d'une vocation collective, elle ne peut répondre à des convenances personnelles. Cependant, les enfants astreints à un régime alimentaire particulier pour des raisons de santé peuvent bénéficier de l'accueil en restaurant scolaire, sous réserve de la validation d'un projet d'accueil individualisé (PAI)
 

Du bon et du bio dans les cantines

En avance sur la loi EGALIM (Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous), la Ville a introduit, il y a plus de 5 ans, un repas bio chaque mois, devenu depuis hebdomadaire et un menu végétarien toutes les semaines depuis l’automne 2019.

Les conditions imposées pour le respect de la loi EGALIM, avec 50% de produits de qualité dont 20% de bio, la lutte contre le gaspillage alimentaire, la réduction de déchets d’emballages et des articles contenant du plastique, ont été prises en compte très tôt dans l’élaboration du cahier des charges.

Pour initier les écoliers aux différentes saveurs et à l’équilibre nutritionnel, plusieurs actions de sensibilisation sont organisées au cours de l’année, à l’image de la Semaine du Goût ou des Challenges Tatouille et Anti-Gaspi.
Toujours dans cette volonté de lutter contre le gaspillage alimentaire, la ville de Toulon a passé un marché pour la valorisation des déchets alimentaires des restaurants scolaires et des centres de loisirs. Collectés par un prestataire, ils seront transformés en compost qui pourra être redistribué dans les écoles et les accueils collectifs pour mineurs pour fertiliser les jardins développés par les petits Toulonnais dans ces différentes structures.

Des petits-déjeuners hebdomadaires des écoles en réseau d’éducation prioritaire

La Ville de Toulon soutient le dispositif « Petit déjeuner » développé par l’Éducation Nationale. Ainsi des petits déjeuners sont proposés une fois par semaine aux élèves des 12 écoles volontaires situées en réseau d’éducation prioritaire (REP et REP+). Composé d’un produit laitier, d’un produit céréalier et d’un fruit, il est sur le temps scolaire. Les familles sont informées du jour dédié pour éviter que l’enfant ne prenne deux petits déjeuners.

Une tarification adaptée

La participation financière versée par les familles au titre de la restauration scolaire et des activités périscolaires ne couvre qu'une partie du coût que représentent le déjeuner d’un enfant et son accompagnement durant la pause méridienne. La Ville finance la majeure partie du coût global qui englobe les repas et/ou les petits-déjeuners facturés par le prestataire, les personnels de cuisine et les personnels d'encadrement.
Les ressources prises en compte pour le calcul du tarif du temps méridien sont regroupées dans le quotient familial demandé lors de l'inscription.
Ces tarifs, fixés par délibération du conseil municipal, sont révisables au maximum une fois par an.

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