14 août 1944. Les membres des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) entendent plusieurs messages codés sur les ondes de la BBC, annonçant l’imminence du Débarquement de Provence. Les phrases « Nancy a le torticolis » ou encore « le chef est affamé » lancent les opérations « Anvil » et « Dragoon » sur les plages provençales. Le lendemain dès 8 heures, près de 360 000 hommes poseront les pieds sur le sable du Rayol-Canadel, de Cavalaire-sur-mer, Ramatuelle, Saint-Tropez, Sainte-Maxime ou de La Croix-Valmer.

L’armée B du Général De Lattre de Tassigny et les forces alliées progressent rapidement, libérant peu à peu villes et villages sur le chemin jusqu’à Toulon. Port stratégique, à l’instar de Marseille, l’objectif était de le reprendre, au plus vite, aux nazis. La libération de la capitale du Var et de sa rade a occasionné des combats acharnés et de nombreux bombardements, notamment concentrés sur Toulon et Saint-Mandrier, lieu de rattachement des troupes de la Wehrmacht.

La ville est libérée le 26 août 1944. Le 27, soldats français et FFI défilent sur le boulevard de Strasbourg. Il faudra cependant attendre le 28 août et la capitulation du contre-amiral Ruhfus, réfugié dans les fortifications de Saint-Mandrier, pour proclamer la libération de la rade.

• Commémoration
• 18 heures
• Monument aux morts
• Place Gabriel Péri