Vous suivez la piste sur 300 m puis prenez à droite et prenez la direction de la Colle Noire. De nombreuses plantes endémiques égaient l’ambiance minérale du massif. L’orchidée est l’espèce la plus remarquable inventoriée sur ce site. De rares orchidées, l’orchis mâle et l’orchidée de Provence blanche tachetée de jaune fleurissent ici, se rangeant parmi les 20 espèces d’orchidées sauvages répertoriées sur ce massif. Vous pourrez les découvrir au printemps. Il est interdit de les cueillir car elles sont protégées. Une orchidée coupée périt  immédiatement.

L’oeillet et l’ail sauvage se distinguent également sur ce parcours avec leurs petites têtes mauves. On ne les rencontre guère sur les autres tronçons. Sans doute aurez-vous la chance d’observer un passage de guêpiers d’Europe. Cet oiseau migrateur au plumage jaune et turquoise passe chaque automne par la Colle Noire en revenant d’Afrique. Vous pourrez également apercevoir d’autres espèces comme des geais, des éperviers, des mésanges et quelques migrateurs comme les rolliers d’Europe, les grives, les pigeons ramiers…

Au terme d’une rude montée, une petite halte pour admirer le panorama s’impose.

Les monts toulonnais s’étirent du Cap Sicié au Fort de Six-Fours-les-Plages, en passant par le Gros Cerveau, le Mont Faron et le Mont Coudon. Vous apercevrez même le « Bec de l’Aigle » à La Ciotat. Vous rejoindrez une route avec une bifurcation. Vous tournerez sur votre droite pour rejoindre le Fortin de la Gavaresse, la visite extérieure s’impose.

Au XIXe siècle, le Fortin de Gavaresse et le Fort de la Colle Noire faisaient partie du système de protection de la grande ceinture de Toulon. De là, on embrasse la Rade de Toulon la Presqu’île de Saint- Mandrier avec ses installations militaires, les forts de Six-Fours-les-Plages et du Gros Cerveau à l’ouest et la Presqu’île de Giens à l’est. On peut se laisser aller à imaginer le va-et-vient des navires.