Le parcours toulonnais de la Flamme olympique dévoilé
À J-30 du passage du Relais de la Flamme Olympique, le tracé que va emprunter la torche entre La Garde et Toulon est enfin connu. Les relayeurs vont s’élancer à 17h43 de la chapelle Sainte-Marguerite pour rejoindre la place de la Liberté. Du Cap-Brun au centre-ville en passant par le Mourillon et le Port-Marchand, le parcours s’étend sur plus de 8km et sera placé sous la surveillance des forces de l’ordre.
10 mai 2024. 17h43 tapantes au clocher de la chapelle Sainte-Marguerite. C’est à cette heure très précise que le Relais de la Flamme Olympique pointera le bout de sa torche en terres toulonnaises. Ce sera la dernière étape de son périple dans le Var. Il aura débuté à Saint-Raphaël à 8h10 et s’achèvera sur la place de la Liberté à 19h35 avec l’allumage du chaudron. Ses 120 relayeurs auront traversé 8 communes sur un parcours alternant entre les paysages remarquables des Gorges du Verdon et ceux tout aussi exceptionnels du double tombolo de presqu’île de Giens. Entre vert et bleu.
Pour la première fois de son histoire, la Ville accueille ce symbole des valeurs humanistes de l’olympisme. Les habitants et visiteurs pourront aller à sa rencontre sur un parcours de 8,7km, le plus long de cette journée. Rond-point Magaud, corniche Général de Gaulle, littoral Frédéric-Mistral, boulevard Cunéo, rond-point du Polygone, avenue des Tirailleurs sénégalais, quai des Sous-mariniers, carré du Port, avenue de la République, rue Anatole-France, rue Henri-Pastoureau, le tracé comporte une singularité maritime : la flamme et l’un de ses porteurs vont embarquer à bord de la vedette PM2 de la Marine nationale pour un décroché nautique de 1,67km entre la Darse Nord du Mourillon et la Darse Vieille. Après la Belle Poule et l’Étoile, cette vedette est l’un des plus anciens navires de la Royale encore en service.
8,7km sous haute protection
« La Ville de Toulon est très fière d’accueillir le Relais de la Flamme Olympique. Avec les services de l’État nous mettons et nous mettrons tout en œuvre pour que la sécurité des Toulonnais et des visiteurs soit assurée. La police municipale, la sécurité civile communale et la protection civile, soit un total de 259 agents, viendront en complément des effectifs de la Police nationale », indique Josée Massi, première magistrate. Quelque 375 policiers et gendarmes du Var seront mobilisés pour cette journée sans précédent. « Nous aurons également des renforts extérieurs dont le nombre n’a pas encore été arrêté, précise Philippe Mahé, préfet du Var. Il est difficile d’appréhender le nombre de spectateurs qui viendront spécifiquement pour assister au passage de la flamme ».
À évènement particulier, mesures particulières. La place de la Liberté sera transformée dès 15h30 et jusqu’à 21 heures en une fan zone pouvant accueillir 9 000 personnes. « Ce sera le même système que pour le Marché de Noël… avec le soleil en plus », poursuit le représentant de l’État dans le Var. Une deuxième fan zone sera définie autour du port de Toulon. Du même type que celles déployée pour les 14-Juillet, elle sera activée à partir de 19h30.
Quant aux restrictions de circulation, elles seront similaires à celles d’un Tour de France cycliste. Le stationnement sera interdit tout le long du parcours de la flamme olympique et le trafic routier sera coupé avant et pendant son passage. Il sera remis au fur et à mesure de sa progression. Les riverains seront informés plusieurs jours à l’avance par différents canaux : flyers, CIL, site Internet et réseaux sociaux de la Ville de Toulon, entre autres. Des panneaux de jalonnement disposés sur les axes et carrefours stratégiques permettront d’aiguiller les automobilistes.
Les habitués des mouvements militaires dans le port de Toulon auront déjà vu sa fine silhouette et la marque du préfet maritime. Les autres découvriront à l’occasion du décroché nautique de la Flamme Olympique la vedette PM2. Du haut de ses 80 ans, celui qui est l’un des navires les plus anciens de la Marine nationale, est habitué à transporter les plus hautes autorités militaires et civiles. Quelque part entre le général de Gaulle et de nombreux chefs d’état-major, il pourra rajouter à sa longue liste un relayeur de la Flamme Olympique. Admis au service actif en 1942, la PM2 est le canot du croiseur léger italien Attilio Regolo. Après le traité de paix de Paris signé en 1947, le bâtiment est cédé à la France et sera rebaptisé Châteaurenault. Lors de sa refonte, la vedette est débarquée. Commence alors pour elle une nouvelle vie de prestige.
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