6 ans après ! Sacrés champions de France de Nationale Masculine 1 (NM1), les joueurs du Hyères-Toulon Var basket (HTV) vont retrouver la saison prochaine la Pro D2 et le monde professionnel. Un exploit sur lequel nul n’aurait parié : ni le président fraîchement arrivé à la tête du club, ni les joueurs, ni l’entraîneur et encore moins les supporters qui le 16 avril dernier ont basculé dans une sorte de folie, une fois la fin de la rencontre sifflée. Les 4 000 spectateurs qui avaient investi le Palais des Sports de Toulon ont eu du mal à quitter les lieux, restant en communion avec cette équipe qui les a fait vibrer tout au long de cette année étonnante. En remportant cette victoire face à Tours, le HTV s’est évité de longs et incertains play-offs… Du coup, ce n’est pas sur le parquet toulonnais que les basketteurs ont soulevé leur trophée, mais en mairie d’honneur… 38 jours après leur sacre.

Le sport, école de la vie

« En rugby, on dit que seul un pack soudé peut mener une équipe à la victoire. C’est ce que vous avez mis en place. Hyères et Toulon, vos deux villes sont fières de vous », a indiqué Josée Massi, maire de Toulon, quelques minutes avant que les joueurs ne brandissent la coupe remise par Jean-Pierre Bruyère, président de la Ligue Sud de basket-ball et Patrick Collette président du comité du Var de la FFB. Tous deux ont souligné la force de cette « équipe qui a toujours su qu’elle allait y arriver » et le travail de Jean-Louis Borg, l’entraîneur qui en « chef d’orchestre qui fait jouer cette équipe avec brio. Le HTV est la vitrine du basket dans le Var ». Un Jean-Louis Borg revenu pour cette année 2023 – 2024 au coaching et au sein d’une structure qu’il a bien connue. Ce nouveau titre lui permet d’avoir été désigné Meilleur entraîneur de NM1. Quentin Losser et Théo Lefebvre ont été, quant à eux, élus dans le cinq majeur de la saison.
Des garçons qui ont ouvert la voie aux féminines de Carqueiranne, vice-championnes de France. Les néo champions de France ont partagé leur « bout de bois » avec les jeunes pousses du club, invités pour l’occasion. « Les enfants, il faut rêver. Rien n’est impossible, leur a indiqué Josée Massi. Sur le terrain, on apprend le respect, le courage et la ténacité. On apprend aussi à perdre, à partager ». Le sport, école de la vie.